Underground
370 pages
Français

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Underground , livre ebook

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Description



Personne n’échappe à son passé. Pas même les Lincoln !



Deux ans après la célèbre victoire d’Oméga, à Las Vegas, face au Constrictor, Parker et Coleen sont plus amoureux que jamais. Gabe a repris ses études. Stan et Debbie filent le parfait amour.


Entouré de sa fidèle équipe, bien loin des magouilles illégales que Connor trafique dans son coin, Parker compte bien s’imposer une nouvelle fois sur le ring, à Chicago, pour la nouvelle saison de free-fight.


Mais c’est sans compter sur l’arrivée inopinée d’un nouvel ennemi qui semble prêt à tout pour en découdre avec les Lincoln... au point de rebattre les cartes et de distribuer une nouvelle donne. Là, tapi dans l’ombre, le danger les guette. Un à Un.


Dos au mur, pieds et poings liés, loups et serpents, ennemis d’autrefois, devront allier leurs forces pour protéger leur famille de cette menace, quitte à découvrir une vérité qui risque de tout faire voler en éclats...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 avril 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782376527015
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Emilia Robinst
Underground Verity

ISBN : 978-2-37652-701-5
Titre de l'édition originale : Underground Verity
Copyright © Butterfly Editions 2023


Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-701-5
Dépôt Légal : mai 2023
25042023-1500-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

Quoi qu’il advienne, la famille reste votre plus grande force.
Prologue

Hema

Belfast, Irlande du Nord.
Printemps 1986.

Debout derrière la fenêtre, je regarde à travers les fins rideaux beiges, autrefois blanc étincelant, la misère et la peur s’engouffrer dans chaque recoin des rues sombres, bétonnées, de ce qui a longtemps été mon quartier.
Si, toute petite, je pouvais m’y balader seule sans aucune crainte, moi, l’une des filles d’Aban Joyce, le leader de la Brigade de Belfast pour l’IRA, je suis, désormais, une fugitive. Ma tête est mise à prix, tout comme celle de mon fiancé. D’après nos sources, la récompense est plutôt prometteuse… de quoi acheter plus de deux-cents fusils. Et au moins cinq-cents kilos de munitions.
Mon regard brun se décroche des caniveaux chargés d’eau sale, ainsi que des modestes maisons à la façade grisâtre afin de se poser sur le journal indépendantiste du jour. Le titre d’un de leurs articles mentionne même nos noms : « Hema Joyce et Greagoir Lyons, activement recherchés par la Brigade de Belfast pour trahison. »
Mes doigts, fins et délicats, glissent sur le papier rêche du périodique alors qu’une main, large et épaisse, englobe ma hanche. Ma tête tape contre une épaule carrée, puis je croise un regard vert. Vert et soucieux, ce qui me déclenche une pointe à la poitrine. Je connais Greag… presque par cœur. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être inquiet, encore moins angoissé. D’ordinaire, il est sûr de lui. Silencieux, certes, mais confiant. Si on ignore son côté colérique et tête brûlée.
— C’était évident qu’ils allaient nous balancer, me dit-il simplement, de sa voix rauque, en jetant un coup d'œil à l’article. Il fallait s’y attendre…
— Je sais, murmuré-je en m’humectant les lèvres. Je connais le sort que l’IRA réserve aux collabos.
Nerveusement, je joue avec la petite croix en or que je porte autour du cou. C’est l’une des rares choses que j’ai gardées de ma famille. Parce qu’elle me rappelle ma mère… Mary Joyce. C’est le seul lien que je tiens à conserver de ma vie. De ma vie d’ avant. Celle que je suis sur le point d'abandonner pour toujours dans le but de sauver mon avenir. Notre avenir.
— En attendant, ce n’est pas ça qui va me rassurer… ajouté-je avant de lâcher ma croix, une main dans mes longs cheveux châtains. Dois-je te rappeler qu’on compte sur des Anglais pour nous sortir de ce bourbier ?
— Inutile de me le remémorer, Hem’, je le sais.
Il m’adresse un regard rempli de sous-entendus, le genre qui me donne envie de prendre un flingue pour tirer une balle dans la tête de ces deux flics britanniques qui doivent s’occuper de notre protection. Je soupire, tentant vainement de me calmer. Je suis récemment mère, je ne peux pas perdre les pédales. Impossible. Nouvelle vie, nouvelle situation, nouvelle personne. En échange de ceux ayant orchestré l’attentat de l’école primaire, il y a quelques mois. C’était l’accord. Un accord plutôt simple, d’autant plus qu’avec Greag, nous n’avions jamais cautionné un tel acte de barbarie.
Faire sauter des hôtels ? D’accord… Poser des bombes sous un pont ou dans une infrastructure de ces prétentieux d’Anglais ? Pas de problème. Mais, exécuter des gamins ? Non. La limite que je me suis fixée pour l’amour de mon pays et de ma religion est celle-ci : on ne tue pas les enfants. Jamais .
— J’en peux plus d’attendre… ça fait trois jours ! marmonne Greag en s’asseyant sur le divan, abîmé par le temps et dont l’odeur de moisi embaume l’intégralité du salon. Si à la tombée de la nuit, ces connards ne sont pas venus, on se casse d’ici, d’accord ?
— Greag, on en a déjà parlé ! m’agacé-je en me reposant sur une simple chaise en bois. Sans papiers, on ira nulle part ! Tu penses que ça me plaît d’être là ? Que je n’aimerais pas partir, aussi ? Et oublier tout ça ?
— Parfois, je me le demande… me lance-t-il, amer, avant de remonter les manches de son pull sur ses avant-bras.
Sa réflexion me scie en deux. D’un coup, c’est comme si on avait glissé une main sous mon chemisier, sous ma peau même, dans le but d’attraper mon cœur et le serrer… le serrer jusqu'à ce que j’explose. Il se moque de moi ? Dois-je lui rappeler ce que j’ai dû subir ces derniers mois ?! À cause de lui. À cause de ce qu’il s’est passé avec Hisolda ?!
— La faute à qui ? Hein ? réponds-je, furieuse, ce qui lui provoque un soupir.
D’un geste las, presque comme s’il avait soixante ans et non vingt, Greag se frotte le visage avant de maltraiter ses cheveux roux dont les boucles, autrefois soyeuses, mériteraient un bon coup de peigne.
Je détourne les yeux, me relevant pour retourner près de la fenêtre. Du troisième étage, j’observe les rues se vider petit à petit, en cette fin de journée maussade et pluvieuse.
— Hema, commence Greag avec douceur.
Je l’entends se lever du divan. Ses pas le ramènent jusqu’à moi, faisant ainsi chanter le parquet. Je jette un rapide coup d'œil sur le côté, là où il cherche à braquer ses pupilles dans les miennes. Toutefois, je les garde baissées vers le sol. Je fixe l’une des nombreuses lattes poussiéreuses et mal cirées, tout en m’interdisant de pleurer.
— Hema… Regarde-moi, s’il te plaît.
Je lâche un lourd soupir en guise de simple protestation, levant tout de même la tête vers lui. Nos regards s’entrechoquent en une brutalité rare.
Aujourd’hui, je n’oublie pas que ça fait trois-cent-soixante-cinq jours que l’on se connaît… et ça fait, je pense, trois-cent-soixante-quatre jours que l’on s’aime. Durant tout ce temps, je peux compter sur les doigts d’une seule main les fois où on s’est disputés.
— Je te regarde, murmuré-je, mon nez touchant le sien.
— On a dit qu’on en parlerait plus, d’accord ?
— Oui…
— On savait que ça n’allait pas être facile, mais c’était le deal . Notre deal . À nous deux. OK ? me répète-t-il alors que j'acquiesce.
— Oui, notre deal . À nous deux.
En reprenant ses mots, je veux lui rappeler qu’il en existe un autre dont je ne fais pas partie. Un autre, qu’il a conclu avec Hisolda.
— C’est toi que j’aime. Pas elle, Hema, se sent-il obligé d’ajouter quand j’opine une nouvelle fois.
— Ça aussi, je le sais.
— Bien. Donc, peu importe comment on sort de cet endroit, on en parle plus ? On est d’accord sur ça, Hema ?
Je ne réponds pas, m’abandonnant tout de même entre ses bras lorsqu’il me prend tout contre lui. Je niche mon visage au creux de sa gorge, l’esprit entrecoupé par des images violentes, celles d’une guerre civile qui dure depuis des décennies déjà. Pourquoi les Anglais ne nous laissent pas tranquilles ? Ce n’est pas la mer à boire ce qu’on demande. Juste notre indépendance.
— Hema ?
La voix inquiète, un brin réprobatrice, de Greag me détache de lui, me ramenant dans l’instant présent. Je relève le regard vers lui au moment où il dépose un doux baiser sur mes lèvres.
— On est d’accord sur ça, articulé-je, difficilement, me forçant à croire en ces paroles. On ne parle plus d’Hisolda, ni de…
Toc ! Toc ! Bam ! Boum ! Toc !
Les coups sur la porte me font sursauter. Je bondis de deux mètres entre les bras de Greag. La main sur le cœur, la respiration coupée, je ne peux m’empêcher d’observer Gus qui dort paisiblement dans son petit couffin. À croire que le bruit des explosions et des tirs, au-dehors, le berce plus qu’il ne le réveille.
Greag me fait un signe de la tête. Bien que l’on ait reconnu tous les deux le code, il m’indique de ne pas bouger. Par réflexe, je saisis mon arme à feu, cachée dans mon sac, la glisse entre mon dos et la ceinture de mon pantalon, sous mon chemisier. Je me dépêche ensuite de récupérer Gus dans son lit. J’ai les mains qui tremblent, qui transpirent, et ça ne fait qu’augmenter lorsque, d’un regard par-dessus mon épaule, je vois Greag ouvrir la porte, son pistolet chargé au poing, afin de laisser entrer les deux policiers qui sont censés nous offrir la liberté. Et une nouvelle identité.
Mon cœur s’emballe lorsque je serre Gus tout contre moi. Ses petits bruits de poupon de seulement quatre semaines m’apaisent au moins autant qu’ils m’angoissent. Qu’il nous arrive des bricoles, à son père et moi, est une chose, en revanche qu’il lui en arrive à lui, en est une autre. Il est hors de question que je mette sa vie en danger.
— Vous avez nos papiers ? demande immédiatement Greag en enfonçant ses mains dans ses poches.
Du haut de son mètr

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