Pulse of love
214 pages
Français

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Description

Au lycée, c’est un peu le jeu du chat et de la souris entre Zaven et Line. C’est à qui provoquera le plus l’autre et qui cédera finalement à la tentation.
Seulement, lorsqu’ils se retrouvent deux ans plus tard, c’est comme une évidence et tout va très vite. Comme si le temps les poursuivait. Et pourtant, n’est-ce pas comme ça que se vivent les plus grandes histoires d’amour ?



Trouveront-ils la force d’effacer les blessures du passé ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9791034822102
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pulse of love

 
 
 
 
 
 
 
 
Charlène Libel
 
 
Pulse of love
 
 
Couverture : Néro
 
 
Publié dans la Collection Aime
 
 

 
 
© Evidence Editions  2023

 
Mot de l’éditeur
 
Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture à tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrières de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont disponibles en format papier, numérique, et pour certains en format dyslexique, braille et/ou audio.
 
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Prologue

 
 
 
— Mademoiselle ? Vous m’entendez ? Clignez des yeux ou serrez mes mains si vous m’entendez…
Il a de beaux yeux bleus et a l’air vraiment inquiet, mais je suis incapable d’obéir à ce qu’il me demande. Pourtant, j’aurais bien aimé, vous pouvez me croire. Mais ça me semble impossible. La douleur est trop forte. Mes muscles ne m’obéissent plus, et je suis paralysée. Un goût métallique dans la bouche, le regard brouillé par les larmes : rien d’autre ne compte.
Pourtant, j’essaie, de toutes mes forces, mais je n’arrive plus à bouger. Je l’avais senti sans jamais oser y croire. Ce ne sont pas des choses qui arrivent, ce ne sont pas des choses qui arrivent. C’est trop dur, ça fait trop mal pour qu’on y survive, non ?
J’entends des voix familières autour de moi sans pouvoir saisir de qui il s’agit. Elles racontent une histoire à laquelle je ne veux pas croire, une histoire improbable qui fissure mon cœur douloureusement. Ce n’est pas possible. Ça ne peut pas être possible.
Les yeux bleus me tournent encore autour quelques minutes, tentant d’entrer en communication avec moi, mais rien n’y fait : je ne l’entends plus, je ne le vois plus ; il n’y a que lui, il est gravé sur mon cœur.
 
 
 
 
Partie 1

 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Deux ans plus tôt
— Tu devrais fermer la bouche, ce serait plus discret, me souffle Méli en pouffant.
— À ce point-là ? demandé-je en tentant de me reprendre.
— Ouais, franchement, ça craint. À ce rythme-là, le lycée entier va être au courant que tu es complètement dingue du plus gros connard du coin.
Je me ressaisis et regarde autour de moi, inquiète. Ouf, je n’ai pas de spectateurs. Je tourne mon regard vers l’objet de toute mon attention depuis quelques mois et tombe des nues en constatant qu’il regarde dans ma direction. Rouge de honte, je donne un petit coup de coude que j’espère discret en direction de ma meilleure amie, tout en sentant mon visage devenir cramoisi. Heureusement, l’échange s’achève en quelques secondes : je peux de nouveau respirer normalement.
— Eh bah ! C’est chaud entre vous deux, se moque ma meilleure amie.
— Oh, ça va ! dis-je doucement.
Elle n’apprécie pas trop Zaven et, au fond, je sais qu’elle a raison. Ce mec est odieux et complètement conscient de son pouvoir sur les femmes. Malgré son air arrogant et ses commentaires de petit con, je ne peux pas m’empêcher de penser à lui constamment. Il faut dire que j’ai rarement croisé un apollon pareil. C’est exactement le type de mec que je suis censée détester, mais je n’arrive pas à m’y résoudre : il me fait fondre.
Bien sûr, le fait qu’il ait annoncé à qui veut l’entendre qu’il partirait dès le début des vacances pour aller bosser dans le Sud a renforcé mon intérêt pour lui. Nos confrontations ambiguës sont bientôt terminées !
— Tu devrais te dépêcher si tu veux tenter quelque chose avec lui, la fin de l’année approche à grands pas ! me sermonne ma meilleure amie en piochant sur mon plateau.
— Tenter quoi ?
— N’importe quoi, lâche-t-elle. Le mieux serait que tu te le tapes !
— Méli !
— Bah quoi ? Tu ne vas pas me dire que c’est sa gentillesse débordante et sa bonté naturelle qui t’attirent, non ? me demande-t-elle en faisant les gros yeux.
— En effet, dis-je doucement. Mais quand même, tu sais très bien que je ne suis pas ce genre de fille…
— Eh bien, parfois, tu devrais ! se moque-t-elle.
Elle n’a sans doute pas tort. À force d’attendre le mec idéal, je finis souvent toute seule. Et à bientôt dix-huit ans, je n’ai aucune expérience avec les garçons. À peine un rapide baiser au début de mon adolescence, le reste n’ayant jamais abouti. Il faut dire que j’ai la bonne habitude de m’enticher de mecs inaccessibles et souvent peu fréquentables, Zaven y compris. La seule raison pour laquelle il connaît mon existence est simple : deux de mes meilleurs amis sont dans sa classe. Et lorsque je passe du temps avec eux au sein du lycée, il est souvent à côté à m’envoyer des piques en espérant me provoquer. Et je dois dire qu’il est doué, car je ne manque pas une occasion pour lui répondre et attiser sa curiosité. Je pense qu’il n’a pas l’habitude de se faire remettre à sa place comme je le fais. S’il savait ce à quoi je pense secrètement… Mélissandre me bouscule légèrement en se levant avec son plateau, je consulte l’horloge murale au fond du réfectoire et me lève à mon tour avec précipitation. Elle a raison, notre prochain cours commence dans cinq minutes : à peine le temps de passer aux toilettes et de retrouver la salle de mathématiques au troisième étage. Nous nous précipitons dans les couloirs, croisant au passage Lucas et Johan qui m’attrapent par le bras, coupant ma course :
— On se rejoint devant la salle, s’écrie Mélissandre en continuant sa route.
— Line, ça va ? me demande Lucas en souriant. Je ne t’ai pas vue ce matin…
— J’me suis pas réveillée, dis-je doucement.
— On se voit toujours ce soir ? demande Johan.
— Ouais, chez toi ?
— Oui, mes parents partent en week-end. Venez vers vingt et une heures. Cassie sera là ?
— Je l’appelle tout à l’heure à la pause.
— Pas de problème, tu m’envoies un texto…
Cette soirée va probablement me faire du bien, je suis un peu stressée ces derniers temps. Le bac approche à grands pas et je ne me sens pas prête. Alors, je m’éparpille et commence à faire n’importe quoi concernant l’organisation de mes révisions. Je remarque la présence du grand brun à sa voix plutôt qu’à son visage et sursaute lorsque j’entends sa remarque acerbe :
— Encore une soirée alcoolisée, souffle-t-il, moqueur.
— Tu aurais aimé être invité peut-être ? demandé-je avec un aplomb que je ne me connaissais pas.
— J’ai mieux à faire, lâche-t-il avec un sourire sournois avant de nous dépasser.
— Tu aimerais bien qu’il soit invité, toi, non ? demande Lucas en chuchotant à mon oreille.
— S’il pouvait rester silencieux toute la soirée, oui.
Mes deux amis se marrent et me laissent repartir avant d’entrer dans leur salle. Je souffle avant de me mettre à courir en entendant la sonnerie annonçant la reprise des cours. J’ai tout sauf envie de me faire refuser l’accès au cours de mathématiques un mois avant les premières épreuves. Heureusement, la porte est encore ouverte lorsque j’arrive au troisième étage, je me glisse in extremis dans la salle et m’assieds près de ma meilleure amie souriante. La prof me regarde d’un air mauvais et commence son cours.
— Tu es sûre de ne pas pouvoir venir ce soir ? demandé-je à Mélissandre.
— Non, vraiment, après le week-end dernier, mes parents ne veulent plus que je sorte…
Effectivement, le week-end dernier, nous avons fait fort, nous sommes rentrées deux heures après le couvre-feu de ses parents, ils n’ont pas eu l’air ravis de nous cueillir devant la porte à trois heures du matin. Les excuses bidon de ma meilleure amie n’auront pas suffi. Pourtant, je pourrais y mettre ma main à couper, elle ne regrette pas la soirée qu’elle a passée avec nous. Et surtout pas sa rencontre avec un grand brun dont nous fêtions l’anniversaire. Je lui souris faiblement avant de me séparer d’elle à l’intersection de nos rues. Heureusement, mes parents n’ont pas entendu parler de ce « débordement » et ne voient donc aucune objection au fait que je sorte ce soir avec mes meilleurs amis. Ils les connaissent et savent qu’ils peuvent leur faire confiance. J’imagine que le prétexte des révisions ne doit pas y être étranger. Même s’ils ne sont pas dupes, j’ai prévu d’emporter mon sac de cours.
Cassie débarque sur les coups de dix-neuf heures, elle n’habite pas dans la même ville que moi et cela permet souvent à ma mère de voir sa sœur pour la soirée. Ma cousine s’est montrée très enthousiaste à l’invitation de Johan, elle passe très souvent ses week-ends avec nous et j’avoue que cela est toujours très agréable.
— Tu as acheté quelque chose à boire ? demande-t-elle en me surprenant dans ma chambre.
— Pas grand-chose, le vigile du supermarché se souvient de ma tête et accessoirement de mon âge, dis-je en grimaçant.
— Vivement que tu aies dix-huit ans, lâche-t-elle en sortant une bouteille d’alcool fort de son sac à main avec un sourire triomphant.
— T’es trop forte ! dis-je en sautillant de joie.
— Et ouais !
Nous faisons bonne figure en passant un peu de temps avec nos parents dans le salon et finissons par nous enfermer dans la salle de bains pour nous préparer. Ma cousine est intarissable et, lorsqu’elle finit enfin de me parler d’un mec qu’elle a rencontré dans la semaine, elle en vient au sujet Zaven. Johan et Lucas n’ont pas su tenir leur langue et maintenant elle me demande chaque fois un résumé condensé des événements de la semaine :
— Je ne vois vraiment pas pourquoi tu ne le colles pas au mur une bonne fois pour toutes !
— Parce que c’est un con et ça lui ferait trop plaisir de savoir que je lui plais, dis-je, mauvaise.
— À toi aussi…
Elle me jette un regard espiègle avant d’enfiler un haut un peu

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