Pétasse de licorne , livre ebook

cherry-publishing - Callie Darkwood ,
composé par Cherry Publishing

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132 pages

Français

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Extrait

Description

Emilie Clifford, new-yorkaise des plus banales, doit trouver un job. Peste un peu garce, mais pas la dernière des idiotes non plus, elle fait le tour des applis proposant des annonces. Mais rien... Cependant, son meilleur ami, un geek très charmant, a pitié d’elle et décide de jouer de ses contacts. Emilie entre dans la cour des grands quand elle se présente à la Blumgold Compagny, l’empire de la communication made in New York.

Son entretien ? Un désastre. Hector Blumgold la prend pour une alcoolique mythomane avec, certes, une belle paire de seins, mais ce n’est pas suffisant ! Son fils ne semble pas d’accord avec lui : Emilie lui a tapé dans l'œil. Coup de foudre ? Peut-être ! En tout cas, la jeune femme est convaincue d’avoir rencontré son âme sœur.

Mais est-ce une si bonne idée de coucher avec son chef ? Dans le viseur de la famille Blumgold et de toutes ces pétasses de licornes qui lui tournent autour, Emilie n’a qu’à bien se tenir ! La vie active n’est pas qu’une partie de plaisir ! Surtout quand son patron ne s’avère pas si fantastique que ça...

Sujets

Romance

Toute la romance

Comédie romantique

Contemporary

Époque contemporaine

Chick lit

Fiction

Littérature

Informations

Publié par	cherry-publishing
Date de parution	01 mai 2023
Nombre de lectures	1
EAN13	9781801165266
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Page de titre
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Mentions légales
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue
Remerciements
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Crédits
Callie Darkwood

Pétasse de licorne

CHERRY PUBLISHING

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© 2023, Cherry Publishing Première édition : mai 2023 ISBN : 978-1-80116-526-6
Prologue

Laisse-moi te prévenir, je ne suis pas la gentille de l’histoire, je ne suis pas blonde, je n’ai pas des yeux de biche, et… je suis loin d’être innocente. Non, je suis plutôt le genre de fille qu’on adore détester. Tu sais, la connasse dans les films, celle qui critique tout le monde et qu’on fait passer pour la garce jalouse et pourrie jusqu’à l’os. Alors attention, que ce soit bien clair, je ne réfute pas. J’adore me foutre de la gueule du monde. À la fac, mon groupe de copines s’appelait « Les Hyènes ».
Mais jusqu’à aujourd’hui, tu vois, il n’y avait rien de bien méchant. Sauf que là, tout de suite, les voir main dans la main, le sourire aux lèvres et leurs yeux suintants qui criaient au monde entier qu’ils adoraient être l’un sur l’autre en permanence, je n’en pouvais plus. Appelle ça comme tu veux, jalousie, haine, rancœur, peu importe, ce qui comptait, c’était que je décidai de passer au niveau supérieur. J’allais répliquer. Oui, je dis bien répliquer ! En effet, comme dans toute guerre, il y a toujours celui qui met le feu aux poudres, et crois-moi, ce n’est jamais la garce qui commence, c’est toujours la pétasse de licorne.
Chapitre 1

On va commencer par le début. Pas de panique, hein ! je ne vais pas te raconter mon enfance, ni à quel point mon père était négligent et coureur de jupons, ni comment ma mère m’a laissée grandir seule, préférant faire le tour du monde pour s’occuper des gosses des autres.... Non, ça, on s’en fiche même si parfois, je l’avoue, je me dis qu’une thérapie pourrait m’aider… On en reparlera plus tard. Là, je veux que tu comprennes bien ce qu’est une licorne.
Wikipédia te dira que : La licorne, parfois nommée unicorne, est une créature légendaire à corne unique. […] La licorne devient l’animal imaginaire le plus important de l’Occident chrétien depuis le Moyen-Âge jusqu’à la fin de la Renaissance. […] Son aspect symbolique, très riche, l’associe à la dualité de l’être humain, la recherche spirituelle, l’expérience du divin, la femme vierge, l’amour et la protection. 1
Et cette définition n’est pas tout à fait erronée, parce qu’en effet, la licorne reste une légende. Ce n’est pas un animal, mais un être humain qui peut avoir ou pas des seins et un vagin, parfois sa corne se situe plus au sud , mais dans tous les cas, elle revêt bien un manteau de pureté divine. Quand tu rencontres une licorne, tu restes bouche bée devant sa perfection, elle représente parfaitement l’imaginaire de la femme ingénue : elle est pratiquement vierge, n’a connu qu’un homme, car elle attendait le bon, celui à qui elle va balancer ses salades. La licorne n’est que amour et bienveillance, sauf quand elle manigance un ou deux empoisonnements tout en faisant croire que le monde entier est contre elle et qu’elle a besoin d’un sauveur pour la tirer d’affaire. Jamais une licorne ne te fera l’affront de t’appréhender en face-à-face et devant du monde, non, elle te prendra à part pour te balancer les pires saletés, avant de jouer le rôle de la victime larmoyante en public. Non, la licorne n’est pas une créature imaginaire, elle existe, il peut s’agir de ta voisine, ta collègue, ta sœur ou même ta petite amie. Alors ouvre l’œil, ne te laisse pas berner.
Bien, maintenant je veux que tu gardes bien la définition en tête tout au long du récit, et maintenant, on peut commencer…

***

D’abord, revenons à la chose la plus importante, à savoir moi ! Reprenons mon CV bien rempli en tant que garce.
J’ai toujours aimé étudier. Après une licence de lettres, j’ai enchaîné avec un master de communication. Dire que depuis cet été, je n’étais plus étudiante, mais une jeune diplômée… Il fallait penser au futur, s’ancrer dans la réalité. Mon but ? Gagner un max de thune en faisant ce pourquoi j’étais douée, écrire. Mon rêve ? Raconter des ragots en divulguant tout le linge sale des célébrités de New-York aux gueux de la classe moyenne. À cette époque, j’étais encore en colocation avec Fiona, Lili et Vivi, mes meilleurs amis. Nous étions si différents, pourtant nos âmes et nos cœurs de pécheurs étaient les mêmes !
Vivi, c’était Victor, l’homme de la maison, the geek. Il avait commencé sa licence de lettres avec nous trois, mais grâce à son gros cerveau, il avait réussi à tirer son épingle du jeu en créant une appli pour aider les personnes atteintes de surdité. Après ça, il n’était plus question pour lui de perdre son temps en salle de cours. Oui, ce mec était un génie, mais j’avais un master et pas lui ! Oui, l’appartement gigantesque en plein cœur de Manhattan qu’on louait pour une bouchée de pain lui appartenait, et pourtant non, on ne profitait pas de son pécule. On avait pris la décision de vivre tous les quatre ensemble bien avant qu’il ne décroche le gros lot. J’étais une garce, pas une michto !
Lili, notre rayon de soleil tatoué, buvait comme un trou, couchait avec tout ce qui passait. C’était une accro au sexe, elle l’assumait et ne désirait pas du tout être soignée. Ses cheveux couleur de feu faisaient tourner bien des têtes. Même si elle se la jouait un peu méchante, j’étais certaine que de toute la bande, c’était elle qui avait le plus grand cœur.
Enfin, n’oublions pas Fiona, la blonde aux jambes plus longues que l’Empire State Building. Végane avec des cheveux de sirène et des mensurations parfaites, elle représentait à elle seule tous les stéréotypes du rêve américain. Elle vivait aux crochets de papa et maman, tous les deux chirurgiens blindés comme des rois du pétrole. Attention ! FIONA N’ÉTAIT PAS UNE LICORNE ! Elle était trop franche, trop vraie et ça même si elle était la superficialité incarnée.
C’est bon pour toi ? Tu as les protagonistes en tête ? Ah non… Il y a moi ! J’étais tout le contraire de Fio, petite, brune avec des cheveux qui partaient toujours dans tous les sens et j’aimais manger. Pas des graines ou des trucs 0 %. Mon truc à moi, c’était le gras. Alors oui, j’avais un bidou, je détestais le sport, mais j’avais des seins magnifiques et de beaux yeux, alors ça compensait !
Bon ça y est, là on peut y aller ! Alors go !
Pour fêter nos diplômes, Victor avait décidé de nous faire un cadeau. Comme le geek ne faisait jamais les choses en petit, il nous avait emmenées en Europe. Après un été passé notamment en France et en Espagne à faire la tournée des bars et à se la couler douce sur les plages, notre petite troupe était rentrée bronzée, dépitée et plus perdue que jamais. Chacun d’entre nous avait pris conscience que la vie étudiante était bel et bien terminée. Nous allions devoir enfiler des costumes d’adulte bien trop grands, qui malheureusement ressemblaient à du prêt-à-porter.

***

Deux jours après notre retour, le manque d’alcool s’était fait ressentir, ça et surtout le besoin de noyer la triste réalité. L’été était fini, le mois de septembre arrivait et avec lui la dure réalité. Nous n’aurions plus l’excuse de : « Je profite de mes vacances. » Non, septembre, c’était la rentrée scolaire, mais aussi professionnelle.
Voilà donc où nous en étions. Assis à la table de notre bar préféré, Le Newy , mes trois comparses et moi discutions de cet avenir incertain. L’ambiance tamisée avec ses néons rosés et la musique doucereuse d’un groupe à la mode réussissait toujours à calmer mes angoisses. Enfin visiblement pas en cette fin d’après-midi, car crois-le ou non, mes amis avaient des plans et pas moi. Fiona commença à nous expliquer les siens :
– Je crois que je vais aller passer quelques jours chez mes parents, histoire de les rassurer. Je vais leur dire un truc du genre : « Je cherche ma voie, j’y suis presque, financez mes rêves encore un an ou deux, je vous en prie, je vous aime si fort… »
En disant cela, notre amie pleurnichait avec sa voix d’enfant gâtée.
– Euh, Fiona, pas sûre que ça fonctionne ! Si j’étais ta mère, je te foutrais deux claques avant de me jeter sur ton père ! se moqua Lili en balayant sa magnifique crinière rousse derrière son épaule dénudée.
– Lili, tu es la nana la plus dégoûtante de la création ! Attendez de voir mon regard de chiot trop mignon.
La jolie blonde se mit à faire une moue si ridicule que nous éclatâmes de rire.
– Moquez-vous, bande de carnivores décérébrés ! Ça va marcher ! Toi, Lili, qu’est-ce que tu comptes faire, alors ?
Notre copine au look rock finement étudié se racla la gorge pour répondre avec une voix hésitante :
– Eh bien, Eddy me propose un poste chez Dessine-moi …
Sa réponse laconique nous fit geindre et je ne pus me retenir de lever les yeux au ciel. Eddy et elle, c’était une histoire pour le moins… compliquée. Tous les deux jours, ils rompaient, couchaient avec d’autres, puis se juraient de ne plus jamais recommencer. Je leur avais soumis l’idée de devenir un couple libre, aucun des deux n’était prêt à assumer ce titre.
– Quoi ? Où est le problème, il va me former au tatouage et bordel de merde ! C’est quoi votre souci ? Vous aimez pas mon mec ? gueula Lili en tapant du poing sur la petite table noir laqué.
– Pas du tout, on adore Eddy… Est-ce qu’il va te virer à chaque fois que vous romprez ? lui demandai