Paper Love
131 pages
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Paper Love , livre ebook

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Description

Rédactrice en chef de "La Vue", Éléonore est aussi célèbre pour ses compétences professionnelles que pour sa vie personnelle papillonnante. Elle est l'exemple même de la businesswoman impitoyable et assumée.





Or, sa rencontre avec Gabriel va bouleverser sa vie. Lorsque le jeune homme se retrouve embauché au sein de la rédaction d'Éléonore, sa sincérité et sa gentillesse autant que son charme timide et hypnotique ne la laisseront pas indifférente.





Mais la politique du journal fait qu'un idylle entre eux est impossible. Et l'interdit ne rend leur attirance que plus grande. Entre secrets, passion et sensualité, Gabriel et Éléonore être emportés par un tourbillon d'émotions intenses et destructrices.



Carrière ou sentiments ? Indépendance ou amour ? Fierté ou sincérité ? Ces choix difficiles dicteront le destin de leur Paper Love.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2023
Nombre de lectures 15
EAN13 9781801165648
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cassandra Augustin


Paper Love









CHERRY PUBLISHING
DU MÊME AUTEUR AUX ÉDITIONS CHERRY PUBLISHING


Reste, Tome 1
Reste, Let me love you, Tome 2





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© 2022, Cherry Publishing Première édition: octobre 2022 ISBN: 978-1-80116-564-8
À toutes celles à qui on a dit qu’elles étaient trop ceci ou pas assez cela pour réaliser leurs rêves.
Prologue


« Voilà qui donne raison au dicton "L’argent ne fait pas le bonheur" ! L’empire immobilier Mercier construit par l’un des couples les plus puissants du pays semble en effet s’effondrer à cause de conflits internes. Selon les rumeurs, le divorce ainsi que la dissolution de la société seraient déjà en cours. La raison ? Une petite indiscrétion de Charles Mercier avec sa secrétaire qui aurait résulté en grossesse imprévue de cette dernière. Rappelons que les époux Mercier sont déjà parents d’un jeune garçon et qu’Eda Mercier venait très récemment d’annoncer sa seconde grossesse. Le scandale ne cesse de s’épaissir ! » – Le Globe, mars, 1995.

« Éléonore Mercier, fille d’Eda et de Charles Mercier, semble sur les traces de la réputation scandaleuse de sa famille. En effet, la jeune femme est propulsée, depuis quelques mois, au rang de "It girl" la plus populaire du moment. Ses réseaux sociaux explosent et les clichés de ses tenues, plus tendance les unes que les autres, font la une des magazines. Mais c’est son goût pour la vie nocturne et surtout pour les hommes qui font le plus parler d’elle. Une nouvelle conquête à son bras à chaque sortie, elle change de partenaire comme de sac à main. Le journal anglais "Friday" évoque des "Paper Love" pour parler des romances éphémères de la jeune femme. Des histoires d’amour qu’elle traite comme des morceaux de papier : faciles à déchirer et à mettre à la poubelle pour passer aux suivantes. L’expression anglaise a d’ailleurs été dans les tops tendance sur les réseaux sociaux durant tout le weekend ! » – Direct People, septembre, 217.

« "La Vue" crée une nouvelle fois la surprise ! Le journal d’actualité le plus populaire de la ville fait débat en embauchant sa plus jeune rédactrice en chef de l’histoire : Éléonore Mercier. Beaucoup justifient cette promotion inattendue par un présumé pot-de-vin de la part de la richissime famille Mercier, d’autres incombent le succès de la belle à son physique avantageux qui aurait fait tourner des têtes dans l’administration du journal. Alors, promotion méritée ou promotion canapé ? » – Choc Mag, février, 2020.
1

Éléonore

— Non, ça ne va pas du tout !
Je me redresse sur mon siège, jetant sur mon bureau la feuille que je viens de lire. Devant moi se tient un des journalistes du pôle société dont je suis la rédactrice en chef. Malheureusement, l’article qu’il me présente est mauvais et, aujourd’hui, je ne suis particulièrement pas disposée à faire dans la dentelle.
— Si « La vue » était du genre à reporter l’actualité sous des angles si simplistes et fades, ça se saurait !
Agacée, je me relève et pose les deux mains sur mon bureau tout en lançant un regard sévère à mon collègue.
— Revois tout ça, je veux le sujet sur mon bureau avant demain matin.
Mon ton ferme et assuré fait parfaitement comprendre l’ordre qui découle de mes mots. L’homme qui me fait face est bien plus âgé que moi, mais je ne me laisse pas intimider. Et, avec politesse et respect, il acquiesce avant de quitter la pièce. Depuis un an maintenant, je suis, en effet, l’une des rédactrices en chef du magazine « La Vue ». Très réputé au cœur de la capitale, il est l’un des leaders de la presse écrite française. Dans le monde du journalisme, l’étonnement a été grand quand c’est une jeune femme d’à peine 25 ans qui a été nommée rédactrice en chef du pôle société du magazine. Mais je me suis montrée à la hauteur de mon titre.
Depuis ma nomination, les ventes explosent les records et c’est d’une main de fer que je mène mon équipe. Aujourd’hui, ma vie n’a rien à envier à Miranda Priestly et ses Prada {1} . Bien évidemment, il m’a fallu m’imposer et recadrer tous les petits malins qui ont cherché à me torpiller du fait de mon sexe, de mon nom ou de mon âge. Trop d’envieux voudraient me voir derrière une rubrique lifestyle, mode et beauté. Mais je n’ai aucune envie de me limiter à donner des conseils amoureux telle une Carrie Bradshaw {2} et mes ambitions dépassent le simple plaisir d’écrire. Trop longtemps, on a voulu brimer mes envies de grandeur. Mais ces obstacles n’ont fait que m’aider à développer ma propre estime de moi. Pourquoi une femme n’aurait-elle pas droit d’avoir du pouvoir, de l’argent et une libido pleinement assumée sans être jugée plus sévèrement qu’un homme ? Cela me dépasse autant que je prends du plaisir à briser tous les codes.
Une fois seule à nouveau, je contourne mon bureau pour aller me poster devant l’une des grandes baies vitrées l’illuminant. Inspirant profondément, je passe une main dans mes cheveux châtains pour les repousser en arrière et tenter de me défaire de mon agacement. De là — comme d’un peu partout dans la rédaction —, j’ai une vue splendide sur Paris et sur la tour Eiffel se dressant fièrement en son cœur. Ce paysage a valu son nom à notre magazine à sa création : « La Vue ». Depuis le dernier étage d’un bâtiment du 7 e arrondissement, cette vue plongeante sur Paris est une métaphore de l’œil aiguisé et de la plume experte de notre rédaction. Reportant l’information chaque semaine, « La Vue » se décline en trois pôles principaux : Société et actualité, divertissement et culture, et enfin lifestyle. Le mien, le pôle société, est connu pour être l’âme de notre magazine. En effet, nous nous chargeons à la fois d’un tiers de la parution hebdomadaire qui rassemble les trois pôles mais également du journal quotidien, uniquement réservé à l’actualité. Et c’est un honneur, autant qu’une grande fierté, d’incarner cette part importante de « La Vue ». Un sourire étire mes lèvres charnues à la pensée du chemin parcouru et du monde qu’il me reste encore à conquérir.
Toutefois, je sors vite de mes pensées lorsque la porte de mon bureau s’ouvre à la volée. Sans aucune surprise, je me retourne pour trouver Élisa qui déboule dans la pièce sans frapper. Elle est sans doute la seule, au travail, à faire preuve d’aussi peu de professionnalisme à mon égard. Et même si je feins l’exaspération, je n’y vois là rien d’étonnant venant de ma sœur.
— Éléonore Rosalie Mercier, m’interpelle-t-elle d’un ton faussement sévère.
Son regard me passe au crible et je lève les yeux au ciel, amusée. Directrice artistique du journal, elle me traite ici comme elle le ferait n’importe où et notre complicité est connue de tous. Je sais pertinemment ce qu’elle vient faire dans mon bureau, mais je joue l’innocente, lui adressant un regard interrogateur. En vérité, j’ai pleinement conscience qu’à cette heure j’ai déjà une bonne demi-heure de retard au rendez-vous qu’elle m’a proposé — ou plutôt imposé — quelques jours auparavant.
— Oh ! ne me regarde pas comme ça. Tu sais très bien que je t’attends depuis des plombes. Tu ne comptes tout de même pas aller au gala dans ton pantalon de tailleur, j’espère. C’est ce soir, je te rappelle  !
— Ça va, détends-toi, Élisa. J’avais quelques affaires à régler avant de te rejoindre. Et puis, des tenues de soirée, j’en ai plein mon armoire.
— Hors de question que ma sœur débarque à un tel évènement avec des fringues de la saison dernière  !
Je soupire profondément face à cette remarque typiquement « Élisienne ». Nous avons toutes deux grandi au sein d’une famille aisée. J’ai alors appris, autant qu’elle, que le paraître est incontournable dans notre société. Et ma féminité est une chose que j’apprécie de cultiver. Pour autant, je n’arrive pas à la cheville de la coquetterie d’Élisa. Et, comme bien souvent, je ne peux rien lui refuser.
— D’accord Éli, je suis toute à toi. Dans quel magasin as-tu encore prévu de me traîner  ?
— Aucun, aujourd’hui les boutiques viennent à nous.
Elle m’offre un sourire énigmatique avant de prendre mon poignet pour me sortir de mon bureau. Alors que l’on passe devant le poste de mon assistant, je lui indique de me joindre sur mon téléphone au moindre souci et je me laisse finalement emporter par la tempête Élisa. Au détour des couloirs, je deviens quelque peu suspicieuse alors que je me rends compte qu’elle nous emmène jusqu’à son bureau. Et quelle n’est pas ma surprise quand je découvre dans la pièce des portants entiers emplis de tenues de soirée ! Le lieu semble s’être magiquement transformé en un dressing géant, exclusivement composé de vêtements de designer et d’accessoires hors de prix. Entre les portants s’agitent quelques stylistes et couturiers, prêts à faire le moindre ajustement à la moindre demande.
— Tu étais vraiment obligée d’en faire autant  ? C’est un gala de charité, pas un défilé de mode.
— Dois-je te rappeler que toute la profession sera là  ? On doit être au meilleur de notre forme pour représenter le journal, tu le sais bien.
Élisa marque un point. Ce gala de charité, officiellement destiné à rassembler des fonds pour financer des écoles dans des zones défavorisées, est organisé par l’association nationale des journalistes français. Celle-ci invite, lors de cet évènement annuel, tous les acteurs du domaine journalistique. Bien vite, ce gala est devenu l’occasion de montrer sa réussite et de créer des connexions professionnelles. Chaque année, la célébration se fait un peu plus extravagante en fonction de son thème.
Un bal masqué, un jeu de rôle géant, une compagnie de cirque au beau milieu des invités, l’association ne recule devant rien pour faire parler de son gala. Et cette année, il s’agit d’une grande vente aux enchères. Toutefois, cette vente dispose d’une étonnante particularité. En effet, les lo

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