La forteresse de l amour
350 pages
Français

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La forteresse de l'amour , livre ebook

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Description

Gideon North recherche une femme. Elle doit être pragmatique et travailleuse. Mais surtout, elle doit avoir une solide constitution. Horriblement blessé et marqué par son service pendant la guerre d'indépendance espagnole, Gideon ne veut pas avoir affaire à une femme qui grimace chaque fois qu'elle le regarde.


Charles Borden, l'administrateur des biens de Gideon, était son sergent pendant la guerre. Inséparables et presque toujours en désaccord, les deux hommes s'accordent cette fois à dire que Sarah Whitley est l'épouse idéale pour Gideon. Forte, belle et intelligente, dotée d'un humour pince-sans-rire, Sarah porte les stigmates d'une vie passée dans l'ombre.


Lorsque Sarah apprend à se débarrasser de ses peurs passées, elle permet aux deux hommes de prendre conscience de l'amour et de l'attirance qui ont toujours existé entre eux. Tous trois deviennent intimes, mais la sensualité de leurs rencontres ne garantit pas le bonheur. Les défenses de Gideon les enferment dans le passé. Ce n'est qu'ensemble que Sarah et Charles parviendront à construire un avenir avec Gideon.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 mai 2023
Nombre de lectures 5
EAN13 9782384404421
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
La forteresse de l’amour
Copyright de l’édition française © 2023 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2010 Samantha Kane
Titre original : Love’s Fortress
© 2010 Samantha Kane
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Anthony Meugnier
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-442-1
Première édition française : mai 2023
Première édition : juillet 2010
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Ce livre est dédié aux guerriers blessés d’aujourd’hui, hommes et femmes de service qui ont été gravement blessés dans l’exercice de leurs fonctions. Puissiez-vous trouver autant de bonheur que mon héros fictif. Et à ceux qui ont consacré leur vie à rendre ce bonheur possible pour ces héros de la vie réelle, je vous salue.
Ce livre est également pour Bernard Cornwell et Sean Bean, qu’ils le veuillent ou non.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je dois rendre à César ce qui est à César. Merci à mes frères et sœurs qui ont tous contribué à la création de ce livre. Mon frère aîné Will, qui m’a parlé le premier de Forlorn Hope, a également donné le titre à ce livre. Ma sœur aînée, Jeri, qui a trouvé le titre du tome précédent de mes Frères d’armes, (L’amour en exil) et qui m’a aidée à trouver comment Gideon a été blessé lors d’une séance de brainstorming à la plage avec nos deux autres frères et sœurs. Cette session comprenait ma sœur Charlotte, qui est un membre du service à la retraite. Elle m’a parlé du Wounded Warrior Project .
J’ai créé une playlist pour ce livre parce que mes trois personnages principaux étaient tous si différents, et créer une ambiance quand j’étais sur chacun d’eux m’a aidée à rester fidèle à chacun. Mais la chanson la plus importante a été Blackbird des Beatles, qui était la chanson de Gideon. J’aimerais penser qu’à la fin du livre, il a trouvé son moment de liberté.
Et pour Jules, tu as été inestimable pendant que j’écrivais ce livre. Tes encouragements et tes conseils m’ont aidée à atteindre la fin.
Comme toujours, rien de tout cela ne serait arrivé sans l’amour et le soutien de mon fan numéro un, mon mari. Tout le monde est pour toi, mon cœur.
 
La forteresse de l’amour
Frères d’armes Tome 7
 

Samantha Kane
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Vous avez fait quoi ?
Gideon avait très peur de ne pas l’avoir, du tout, mal comprise.
— Elle fera pour vous une bonne épouse, North, dit sèchement Anne, duchesse d’Ashland, en se versant une tasse de thé.
Ils étaient assis dans le belvédère de Blakely House, le domaine de Gideon, et regardaient les palefreniers essayer d’attraper les chevaux dans le pâturage adjacent. Gideon aurait bien tourné son regard horrifié vers la duchesse, mais il ne voulait pas quitter les chevaux des yeux. Ils étaient son gagne-pain, après tout.
— Ce n’est pas comme si vous n’aviez pas passé l’annonce que vous recherchiez une femme, North, dit-elle avec exaspération.
Ils étaient amis depuis presque un an, depuis que Gideon l’avait demandée en mariage. Elle avait refusé, bien sûr. Elle était follement amoureuse d’Ashland et de Brett Haversham, et le lui avait dit. Il lui accordait du crédit pour son honnêteté. Malheureusement, elle pensait que sa proposition refusée lui donnait le droit d’interférer dans sa vie.
— Vous n’aviez aucun droit et vous le savez. Je vais me trouver une femme, merci.
Gideon n’essayait pas de masquer son agacement. C’était une femme très dirigeante.
— Je vais devoir parler à Ashland pour qu’il vous contrôle, lui dit-il, assez mécontent de toute cette conversation.
Le rire de la duchesse fut chaleureux et véritablement amusé.
— Oui, vous pouvez le faire, North. Je suis certaine que cela limitera mes efforts. Vraiment. Me voilà dûment réprimandée.
— Sèmeriez-vous les graines du mécontentement de Gideon, Anne ?
Le dos de Gideon se redressa et il agrippa le bras de sa chaise de sa main valide tandis que le gestionnaire de son domaine, Charles Borden, prenait place à côté d’Anne à la petite table contenant le service à thé. Gideon ne regarda pas, il n’avait pas besoin de le faire. Il pouvait voir l’expression amusée et exaspérée sur le visage de Charles dans son esprit. Il l’avait déjà vue mille fois et la verrait sûrement encore autant.
— Je suppose que tu as joué un rôle dans tout ça ? demanda Gideon d’une voix tendue.
— Ma foi, non. J’ai entendu Sa Grâce alors que je te rejoignais, dit Charles, d’un ton bien trop supérieur au goût de Gideon.
Charles était pire que la duchesse lorsqu’il s’agissait de gérer la vie de Gideon. Il avait été son sergent pendant la guerre. Après la blessure de Gideon, Charles était rentré avec lui, l’avait soigné et était en quelque sorte devenu sa main gauche, remplaçant celle, presque inutile, qu’il avait ramenée de la guerre. Maintenant, il refusait de partir. Gideon l’avait congédié tant de fois qu’il en avait perdu le compte, et, pourtant, chaque matin, à sa grande consternation, il trouvait Charles, qui lui souriait, devant son repas matinal
C’était sacrément irritant.
— Si j’avais su que cela vous agacerait autant, cependant, j’aurais volontiers aidé la duchesse de toutes les manières possibles.
Charles semblait si heureux de la situation que Gideon serra les dents et sentit sa joue se contracter.
— Splendide, cracha Gideon. Vous divertir tous les deux avec mon agacement est ma plus grande joie dans la vie.
— Ma foi, il nous plaît de vous donner de la joie, North, dit la duchesse, que vous le veuillez ou non.
Charles rit et le son fit passer un frisson dans le dos de Gideon. Il ferma les yeux et prit un moment pour se calmer.
— Je la verrai, annonça Gideon. Mais je ne vous ferai aucune promesse, Anne. Vous connaissez mes exigences en matière d’épouse.
Anne soupira avec cet air de longue souffrance qui était typiquement sien.
— Oui, Gideon. Je les ai suffisamment entendues chaque fois que vous avez rejeté une candidature pour les garder en mémoire.
Elle cocha les éléments sur ses doigts en commençant à réciter.
— Elle doit être pratique et travailleuse. Pas de dames aux mains douces qui n’ont jamais connu une journée de travail. Elle doit être d’une constitution robuste. Vous ne souhaitez pas être confronté à un cas d’évanouissement tous les matins autour d’un thé. Elle ne doit pas être une femme bavarde. Vous n’avez pas besoin de palabres sans fin sur les robes et autres. Elle doit pouvoir s’occuper des domestiques et tout savoir sur la gestion d’une ferme. Et elle doit être autonome, car vous avez besoin d’une femme pour vous faciliter la vie, et non pour devenir un autre fardeau sur vos épaules.
— Comme Charles, ajouta Gideon avec humour.
— Ah ah, dit Charles sans rancune. Le fardeau est mien.
Anne arrêta sa récitation pour hocher la tête.
— Je suis d’accord avec monsieur Borden, North. Vous êtes une épreuve.
— Je suis l’âme même de la générosité, protesta-t-il en tendant la main vers un biscuit. Après tout, je vous supporte tous les deux.
Il fit mine de ne pas voir le regard qui passa entre eux.
— J’ai assuré à son père que c’est une excellente opportunité pour elle.
La voix d’Anne était sévère.
— Ne me faites pas passer pour une menteuse. D’après ce qu’a dit monsieur Matthews, c’est une dame au caractère doux qui souhaite se marier et fonder son propre foyer. Je ne peux pas dire si elle répond à toutes vos exigences, ne l’ayant pas rencontrée moi-même. Mais, d’après mon expérience, les exigences d’un homme en matière d’épouse coïncident rarement avec ses choix.
Charles renifla à côté de lui.
— Elle sera ici avec son père dans deux semaines, poursuivit Anne. J’ai accepté de parrainer son introduction et ils resteront à Ashton Park. Je vous demande seulement de garder l’esprit ouvert et de vous souvenir qu’elle est ici à votre demande.
Gideon haussa un s

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