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Faux numéro ? Vrai flirt ! , livre ebook

153

pages

Français

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2022

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Quand une erreur de numéro permet de rencontrer son âme sœur.


Un faux numéro n’est censé être rien de plus que ça, un faux numéro.
Supprimé. Terminé.


Il ne faut pas continuer à discuter. Ne pas flirter.


Un faux numéro ne devrait pas être la première chose à laquelle vous pensez en vous levant, ou la dernière en vous couchant... et vous ne devriez sûrement pas persuader son propriétaire d’acheter un bébé chèvre.
Ce serait étrange.


Ce qui n’aurait dû être qu’un malentendu téléphonique entre Zach Hastings et moi s’est métamorphosé.
Nous continuons de flirter par SMS, parce qu’il est drôle, parfaitement geek et représente une merveilleuse distraction.


Je ne cherche pas l’amour, et Zach s’est clairement trompé de destinataire.


Mais peut-être...
Peut-être que c’est lui le bon.


#RomanceContemporaine #Humour #Épistolaire
---
« C’était mon premier livre de cette autrice mais ça ne sera pas le dernier. La plume et le rythme étaient de qualité. Le texte est aussi très drôle, chapeau à l’autrice. » - Lectrice Goodreads
« J’ai adoré ce livre ! La romance était si mignonne, c’était parfait ! » - Lectrice Goodreads

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Publié par

Date de parution

20 avril 2022

EAN13

9791038104280

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Teagan Hunter 
Faux numéro ? Vrai flirt !
Une histoire de texto - T.1  




Traduit de l'anglais par Marie-Camille Brault      
Collection Infinity
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Let's get textual  
Collection Infinity © 2022, Tous droits réservés
Collection Infinity est un label appartenant aux éditions Bookmark.
Copyright © 2017. LET’S GET TEXTUAL by Teagan Hunter
Illustration de couverture ©  Deranged Doctor Designs
Traduction © Marie-Camille Brault 
    Suivi éditorial  ©  Nolwenn Potin
  
  Correction ©   Emmanuelle Raux

Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal. 
ISBN : 9791038104280
Existe en format papier


Christine,
Tu ne devineras jamais, mais je…
 
 


Chapitre 1
 
Inconnu : On se voit toujours demain ?
 
Je regarde le message sur mon téléphone, les sourcils froncés de confusion car je ne reconnais pas le numéro.
Puis ça fait tilt : Liam a probablement encore changé de numéro… et il a encore oublié de me le dire. C’est tellement marrant d’avoir un frère.
 
Moi : Ouais. Quelle heure déjà ?
Inconnu : 14 h.
Moi : Ça marche.
 
Je jette mon téléphone sur l’oreiller vide à côté de moi et repense à notre conversation de mercredi. Je pourrais jurer qu’il avait dit quatorze heures trente parce qu’il sera à l’autre bout de la ville et qu’il n’y a aucune chance qu’il arrive avant quatorze heures, mais peut-être a-t-il changé d’avis ? Quoi qu’il en soit, j’irai. J’adore déjeuner deux fois par semaine avec mon frère.
— Bébé, tu as fini ?
Une réponse étouffée et peu aimable me parvient à travers la porte de la salle de bain. Je veux répliquer, dire quelque chose d’aussi désagréable, mais c’est inutile.
— Peu importe, marmonné-je en roulant sur le côté avant de me pencher pour éteindre la lumière.
Je reste éveillée, à regarder les minutes défiler sur le réveil qui se trouve sur ma table de chevet. Dix minutes plus tard, Caleb sort de la salle de bain sur la pointe des pieds et s’assied au bord du lit. Il y reste deux minutes, se tord les mains, puis se glisse dans le lit et s’allonge à côté de moi.
Il ne dit rien, et moi non plus.
On en est à ce stade de notre relation. Vous savez, celui où c’est plus pénible d’être ensemble que d’être séparés. Pour être honnête, nous cohabitons depuis environ un mois maintenant. Les paroles de Caleb sont devenues sèches, et je n’ai pas été tendre non plus. Nous ne partageons plus aucune intimité depuis des semaines. Plus rien dans notre relation n’indique que nous sommes en couple. Nous attendons simplement le moment où nous ne pourrons plus supporter ça une seconde de plus.
Je ne peux pas le supporter une seconde de plus.
— Caleb ?
— Quoi ? crache-t-il, comme s’il en avait déjà marre de cette conversation avant qu’elle ne commence.
Un autre signe que je suis sur le point de poser la bonne question.
— Qu’est-ce qu’on fait ?
Il soupire, et je peux le sentir passer une main sur son visage.
— Je n’en sais rien, Delia.
— Est-ce que… commencé-je avant d’humidifier mes lèvres et de pousser un soupir inquiet. Est-ce qu’on devrait se séparer ?
Caleb se tourne vers moi. Par instinct, je tends la main pour dégager la mèche de cheveux blonds qui tombe sur son œil. Il attrape ma main pour m’en empêcher et mon regard croise le sien. Ses yeux bleu foncé sont tristes, comme s’il savait que ça allait arriver.
Je sais ce qu’il va dire avant même qu’il ne le dise.
— Je pense que oui.
Caleb me prend dans ses bras alors que mes larmes commencent à couler.
Je suis triste, et même si ça ne devrait pas, cela me surprend. Nous sommes ensemble depuis six mois maintenant. Un sacré bout de temps quand on est étudiants, et je suis habituée à lui… habituée à son toucher, à son odeur, à son sourire. Il va me manquer, mais je sais qu’il a raison. On devrait rompre, surtout avant de commencer à se détester, ce qui est exactement ce vers quoi on se dirige. On a commencé à se disputer, à attendre et à supplier l’autre d’en finir. On est trop à l’aise, on a trop peur de mettre des mots dessus… la rupture.
Jusqu’à maintenant.
— J’aurais pu t’aimer, tu sais.
Sa voix se brise ; je m’écarte et découvre que ses yeux brillent de larmes.
— Si nous étions à des moments différents de nos vies, si nous n’avions pas toute cette merde qui nous attend après le diplôme, nous aurions pu être bien ensemble, Delia.
— C’est vrai.
— Je suis désolé, dit Caleb dans un soupir.
— Moi aussi.
— Est-ce que tu… commence-t-il, avant de déglutir. Est-ce que tu veux que je parte ?
— Tu peux rester ? Tu peux me serrer dans tes bras une dernière fois ?
Son sourire est doux, me rappelant le jour où je l’ai rencontré pour la première fois au café du campus.
Un sac sur le dos, les cheveux ébouriffés et une chemise froissée partiellement déboutonnée, il m’avait adressé ce même sourire et m’avait demandé s’il pouvait s’installer à ma table. J’avais jeté un coup d’œil dans le café, certaine qu’il s’agissait d’une blague.
Je n’étais personne, et tout le monde savait qui il était.
— Pourquoi ?
— Pardon ? avait-il demandé, surpris que je l’interroge.
— Pourquoi est-ce que tu veux t’asseoir ici ?
— Euh… mon sac à dos est sacrément lourd, argumenta-t-il en le soulevant. Et il n’y a nulle part ailleurs où s’asseoir dans tout le café. Tout le monde révise pour les examens et j’aimerais en faire de même… si tu as la gentillesse de me laisser m’asseoir avec toi.
J’avais regardé autour de moi et constaté qu’il avait raison : l’endroit était rempli d’étudiants, la tête penchée et le nez plongé dans leurs livres.
J’avais cédé, à contrecœur.
— D’accord, avais-je répondu dans un soupir. Tu peux t’asseoir ici… à deux conditions.
— Dis-moi tout, ma jolie.
— Je rectifie : trois conditions. Tu ne m’appelles pas « ma jolie ». Tu ne parles pas.
Il avait hoché la tête comme s’il savait que ça allait arriver.
— Et tu ne m’invites pas à sortir.
Il avait souri, et c’était un de ces sourires à vous couper le souffle.
— Tu penses que ça va arriver ?
— Avec ma personnalité pétillante, c’est inévitable, avais-je rétorqué avec un geste dédaigneux de la main. Maintenant assieds-toi et reste tranquille, homme mystérieux.
— Je m’appelle Caleb.
Je l’avais fixé avec un regard furieux.
— On ne parle pas, et je sais qui tu es, Caleb Mills. Tu joues au base-ball, avais-je dit.
Son regard s’était illuminé, donc j’avais ajouté :
— Et je déteste le base-ball.
Caleb avait gloussé, s’était assis, et n’avait pas dit un mot de tout l’après-midi.
Nos rendez-vous « accidentels » pour réviser avaient continué pendant une semaine, puis il m’avait proposé de sortir avec lui. J’avais dit oui et nous sommes ensemble depuis.
Jusqu’à maintenant.
J’aimerais de tout mon cœur pouvoir dire que Caleb est le bon, mais ce n’est pas le cas. Je le sais depuis longtemps maintenant, mais j’avais trop peur pour faire quoi que ce soit. C’est un mec génial, intelligent, gentil, déterminé, et par-dessus tout, je sais qu’il tient à moi. Je sais qu’il m’aime, mais pas de la manière dont nous en avons tous les deux besoin. Je ne l’aime pas de cette façon non plus. Nous le savons tous les deux. Il vaut mieux que nous soyons amis, Caleb Mills et Delia Devlin, plutôt que Caleb et Delia, le « couple le plus mignon du campus », comme l’avait annoncé le magazine de la fac au printemps dernier.
— Tu promets qu’on sera toujours amis, Delia ?
— Le contraire n’est pas envisageable, Caleb, affirmé-je en souriant.
 
***
Liam : Je vais devoir reprogrammer notre rendez-vous et le déplacer à la semaine prochaine.
 
Rendez-vous ? Reprogrammer ? Pourquoi mon frère parle-t-il comme un magnat des affaires et non comme un professeur de collège ?
J’ignore sa bizarrerie, et lui réponds rapidement.
 
Moi : OK. Fais-moi savoir quand tu veux qu’on se voie.
Liam : Je vous tiens au courant.
 
C’est officiel : il agit étrangement.
Un bruit de pas me tire de la réponse que je commence à taper. Je quitte mon écran du regard et lève les yeux pour voir Caleb émerger du couloir, un sac de voyage glissé sur son épaule et une boîte dans ses bras.
Je lui lance un sourire triste, et il me le rend.
— Je pense que c’est tout.
— Caleb, je…
— Allez, Delia. Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit. C’est d’un commun accord, non ? On est mieux en tant qu’amis. On a poussé ça jusqu’à la romance alors qu’on n’aurait pas dû, et c’est pour le mieux. On était d’accord, tu te souviens ? Alors plus d’excuses. Allons prendre un café, puis tu me feras un câlin et tu me raccompagneras à la porte. Ça marche ?
J’essuie la larme qui coule sur ma joue et je souris en constatant à quel point il peut être adorable. Ce côté de lui va me manquer.
— Marché conclu.
Il pose la boîte sur le sol près de la porte et entre à grands pas dans la cuisine comme si nous n’étions pas en train de nous séparer.
— Alors, comment va la vie ?
Caleb me taquine en posant sa tasse sur le comptoir avant de s’installer à côté de moi.
— Avec une telle repartie, comment pourrais-je te laisser partir ?
Il boit une gorgée de son café et me sourit par-dessus le rebord de la tasse.
— Je sais, je suis un bon parti.
— Tu es incroyable, Caleb.
— Tu vas me manquer.
— Je sais, dis-je en souriant.
Nous restons assis en silence. Certains pourraient penser que c’est gênant ou triste, mais c’est agréable, comme si nous étions de vieu

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