Devil s shadow
174 pages
Français

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Devil's shadow , livre ebook

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Description

Ella Rollins a à peine dix ans lorsque ses parents meurent, tués lors d’un carnage le jour où ils renouvellent leurs vœux de mariage, la laissant pupille de l’État. Elle garde de son enfance des souvenirs douloureux, mais tente d’avoir une vie normale malgré les cauchemars qui la hantent.


Étudiante en médecine à l’université de Pullman à Washington, elle rentre pendant les fêtes à Forks, chez ses parents adoptifs, seulement, l’horreur va une nouvelle fois s’abattre sur elle et ses proches, et elle va devoir être protégée par le FBI.


Mason Rivers, agent spécial du FBI, ne veut pas de relation sérieuse, mais face à Ella Rollins, qui était au lycée avec lui, ses prérogatives vont changer. Il fera tout pour la protéger et découvrir qui lui veut du mal.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782384720095
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

FAUSTINE TEISSEIRE M.G
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2023, Faustine Teisseire M.G
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 04/2023
ISBN numérique : 978-2-38472-009-5
ISBN papier : 978-2-38472-010-1
FAUSTINE TEISSEIRE M.G
 
 
 
Mariée et maman de deux petites filles de 14 et 17 ans, j’ai 40 ans et je vis dans une petite ville sur la Côte d’Azur.
 
J’ai commencé l’écriture en 2013 et je m’épanouis dans les différents mondes que je crée. J’ai d’abord écrit sur des forums de lecture, avant de participer à des concours, puis j’ai tenté ma chance en soumettant mes manuscrits à des maisons d’éditions.
Je suis une dévoreuse de bouquins, que ce soit de la romance, du thriller, de l’historique, du fantastique…
 
Je suis l’autrice d’une trilogie parue chez les éditions Encre de Lune et aussi d’un one shot paru chez les Plumes de Mimi éditions.
 
Table des matières
 
PROLOGUE
CHAPITRE  1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
ÉPILOGUE
REMERCIEMENTS

 
PRÉFACE
 
 
 
C’est au travers des mensonges que se cachent certaines vérités, mais qui sommes-nous pour juger ?
Vivre en oubliant le passé est impossible, surtout quand la porte se referme sur nous et qu’on a beau crier en tapant sur les pans de bois, personne ne viendra à notre secours.
Et si je me trompais et qu’il y avait peut-être quelqu’un pour me sauver ?
Vivez l’amour tourmenté de Mason et Ella à travers les ombres qui les entourent.
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE
La nuit de l’horreur
 
Forks, 3 décembre 1998, 19 h 30
Maison Rollins
3 Rivers Rd
Ella Rollins
 
— Bienvenue au mariage qui sera bientôt considéré comme l’union la plus chic de l’année !
 
Je baisse la tête de honte en entendant la voix aiguë et excitée de ma cousine Everly. Elle a dix ans, tout comme moi, et accueille les invités qui pénètrent dans la salle avec des cris de joie et un grand sourire auquel il manque une dent de devant. Je lui demanderais bien de la boucler, mais Tante Eddie va encore m’enguirlander en prétendant à nouveau que je gâche l’ambiance du remariage de mes parents. Je ne comprends même pas qu’ils se remarient, alors qu’ils le sont déjà depuis quinze ans. Papa a voulu qu’ils renouvellent leurs vœux, parce que maman est enceinte de mon petit frère.
J’aurais préféré une sœur, les garçons sont dégoûtants, puent et sont idiots, mais selon ma mère, les lois de la nature sont impénétrables… Ou un truc du genre. Quand je lui ai dit que c’était complètement con, elle m’a giflée, avant de se confondre en excuses, mais en me disant tout de même de ne pas blasphémer. Que dans la bouche d’une fille de bonne famille, c’était tout sauf correct et que j’accueillerais mon petit frère comme une sœur devrait le faire, avec joie et un grand sourire à l’Everly. Je soupire en grattant mes chaussures l’une contre l’autre, j’ai presque réussi à noircir les bouts de mes jolies sandales blanches à dentelles. Je déteste la robe, les boucles dans mes cheveux et la barrette pailletée que ma mère m’a obligé à mettre. Mais ce que je déteste le plus, c’est ma cousine, boucle d’or comme l’appelle papa. Je suis brune avec des yeux bleus et Everly est blonde aux yeux bleus. C’est vrai qu’elle est jolie et a de bonnes manières d’après maman. Elle fait tout mieux que moi à écouter Tante Eddie, mais je la vois plutôt comme la très méchante sorcière dans Blanche Neige. Dès que les adultes ont le dos tourné, son visage se tord et ses yeux se plissent, me regardant méchamment. Si seulement maman avait au moins accepté que je mette mon déguisement d’ange. C’est Byron et Gladys Gordon qui me l’ont offert. J’aimerais tant être avec eux ce soir. Maman et papa ne les aiment pas, mais ils sont bien contents qu’ils s’occupent de moi quand eux n’en ont pas envie ou qu’ils m’ont oubliée. Gladys est jolie et très gentille, elle est douce et joue souvent avec moi. Byron, son mari, me raconte des histoires d’anges et de fées. Ils m’ont promis pour mon anniversaire un déguisement de fée. J’adorerais pouvoir voler, même si je sais que ce n’est pas possible, mais j’aime m’imaginer volant au-dessus de Forks et jeter du chewing-gum sur les beaux cheveux dorés de ma cousine.
 
— Bienvenue au mariage Rollins ! clame-t-elle encore, en ouvrant les bras et en sautillant dans tous les sens.
 
Elle doit être montée sur ressorts !
Je me demande si elle n’a pas fumé ce que maman et papa fument parfois le soir. Ça a une drôle d’odeur et mes parents rigolent en se bidonnant tous les deux pour tout et n’importe quoi. Normalement, je devrais être dans ma chambre dans ces moments-là, mais plusieurs fois, je les ai surpris à parler à voix basse dans le salon et ma curiosité l’a emporté.
 
— Shane, on devrait attendre qu’Ella soit endormie, elle vient à peine de grimper l’escalier. Cette petite a la langue bien pendue, elle risque d’en parler aux Gordon.
 
Mon père avait ri avant de rouler un tas d’herbe dans une feuille. Je me demandais ce qu’il allait en faire jusqu’à ce qu’il sorte un briquet et allume le bout du cône. J’avais failli rire de le voir fumer du gazon, mais mon père avait froncé les sourcils en expirant de la fumée d’entre ses lèvres, un fin sourire que je n’avais jamais vu, accroché sur son visage. C’était tellement surprenant que je suis restée bouche bée.
 
— Elle dort sans doute déjà, Marine. Bon sang ! C’est de la bonne.
— Qu’est-ce que tu crois, mon frère sait la faire pousser ! Tu me fais profiter ou tu comptes fumer tout seul ?
 
Mon père le lui tend et ma mère le porte à sa bouche, elle exhale un long soupir en inhalant et expirant la fumée.
 
— On pourra en profiter plus souvent, maintenant que ton frère en cultive, même si j’ai hâte qu’Eddie nous ramène un peu de cocaïne.
— Hum, ça serait bien, mais n’oublie pas que je suis enceinte, alors peut-être qu’on pourrait juste fumer.
— Tu en avais pourtant pris la première fois que tu es tombée enceinte et…
— Et j’ai perdu le bébé.
— OK, OK, ne t’énerve pas.
 
Ils continuent tous les soirs à m’envoyer me coucher, pensant sûrement que je reste sagement dans ma chambre, mais je cherche toujours à comprendre en quoi c’est amusant de fumer du gazon. J’ai essayé de voir de plus près à quoi ça ressemblait, seulement tout ce que j’ai pu voir, ce sont deux jolies feuilles vertes qui n’ont rien à voir avec le gazon du jardin. Je les ai souvent vus se faire des piqûres ou aspirer une sorte de poudre blanche. Après ça, ils pouvaient rester plusieurs jours sans m’adresser la parole. Mais même sans ça, je n’avais pas l’impression d’exister pour eux.
 
— Ella, tiens-toi droite, prends exemple sur Everly, s’égosille Tante Eddie.
 
Les gens commencent à s’asseoir autour des tables rondes. J’aperçois mes parents s’avancer sur la scène au-dessous d’une arche de fleurs blanches et roses où se trouve la table d’honneur. Ma tante me tire par la manche de ma robe pour que je vienne me placer à leurs côtés, mais j’ai très envie de découvrir la surprise qu’a réservée mon père à ma mère dans la salle d’à côté. Je m’arrache aux mains de ma tante et cours entre les invités. Je regarde derrière moi en ayant peur qu’elle me rattrape, mais elle a dû me perdre de vue, car je ne la vois pas. Je me faufile facilement dans l’autre salle, appuie sur l’interrupteur et la pièce s’illumine, me faisant découvrir des photos de mes parents et de moi, agencées dans toute la salle et au bout, se trouve une grande boîte blanche enrubannée d’un ruban en satin vert. Je referme la porte, afin que l’on ne me découvre pas et m’avance vers la boîte qui attire ma curiosité, moi aussi je veux un cadeau. J’entends la musique dans la salle d’à côté s’élever, mais je m’en fous, je veux savoir ce qui se trouve à l’intérieur. Ils peuvent très bien se passer de moi pour, comme dirait ma mère : se déclarer leurs flammes en se promettant d’être toujours là l’un pour l’autre et blablabla… J’aurais vraiment préféré qu’ils m’emmènent dans un parc d’attractions aujourd’hui, alors je peux bien essayer de m’amuser autrement qu’en restant assise sur une chaise avec ma cousine Everly. J’hésite un peu à défaire le joli nœud, en espérant pouvoir le refaire à l’identique, puis hausse les épaules. J’ai déjà tiré un peu sur le bout du ruban et les boucles de satin vert disparaissent. Je souris et soulève légèrement le couvercle, lorsque j’entends des bruits de verre et des cris provenant de la salle où se trouvent mes parents. Je le laisse retomber en sursautant et trébuche sur la boîte qui se renverse au sol. Les cris continuent à côté, mais je suis comme paralysée, mes membres refusent de fonctionner. Les ye

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