Soumissions
132 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Soumissions , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
132 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Sévices et humiliations comme autant de piments pour rehausser les étreintes des corps saturés de plaisir...


« Je suis d’ordinaire très clitoridienne, mais on dirait que les dieux ont façonné son sexe exactement à la taille de mon vagin et les va-et-vient de son membre en moi m’ont très vite arraché des cris de plaisir non simulés et j’ai eu mon premier orgasme dans cette position depuis des années. Excité par mes cris, Jérôme a continué à me pilonner de plus en plus fort, et tout a basculé lorsqu’emportée par cette vague je lui ai demandé de me claquer les fesses. Je crois que cela a été le tournant de notre relation. J’ai joui une deuxième fois en même temps que lui. Quelques secondes après notre orgasme, il me soufflait dans l’oreille :
— Tu n’es pas si sage que tu en as l’air... Je crois qu’on va beaucoup s’amuser tous les deux. »



« Soumissions » relègue 50 nuances de Grey au rang de gentille bluette. Cette novella sulfureuse possède tous les ingrédients suggestifs permettant d’explorer le tréfonds des fantasmes érotiques. La chute de l’histoire est saisissante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2016
Nombre de lectures 646
EAN13 9791023405217
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chris Lafner

Soumissions

Roman
QQQ
Pour public averti

Collection Culissime

Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
Chapitre 1 er Lui

Je me regarde dans la glace, fière du résultat. Je me trouve belle. À presque vingt-huit ans, je n’ai jamais été aussi bien dans mon corps. Ado puis jeune femme, j’avais quelques kilos en trop, mais le vilain petit canard moqué au lycée et à la fac s’est transformé avec un régime. Mon corps s’est affiné, faisant ressortir une splendide poitrine et des hanches galbées. Quant à mon visage, lui aussi s’est dessiné et mes yeux bleus parachèvent le bouquet final. Si bien qu’après avoir été ignorée pendant des années je savoure maintenant, à la différence de certaines femmes, tous les dragueurs de rue qui m’accostent ou me sifflent chaque jour.
Mais aujourd’hui ce qui me préoccupe, c’est de faire tourner la tête à un homme et un seul : Jérôme, mon mec depuis quelques mois.
Alors que je me croyais condamnée à enchaîner les aventures sans lendemain, je pense avoir trouvé la perle rare. Une rencontre de notre temps, un commentaire sur un statut Facebook concernant l’actualité politique. Puis une discussion virtuelle qui s’engage et dure de longues semaines avant notre première rencontre réelle. Une étrange impression d’avoir mon reflet en masculin face à moi. Un reflet déformé quand même parce que l’animal est mon aîné de quinze ans.
Je retrouve chez lui un personnage à multiples facettes, tour à tour cadre dynamique m’emmenant dîner dans les endroits les plus chics, aventurier capable de me traîner au bout du monde dormir sous une hutte à même le sol, les pieds sur terre quand il s’agit de parler boulot, complètement ailleurs avec une guitare entre les mains, tantôt extrêmement câlin, tantôt sauvage...
Côté physique c’est un grand mec d’un mètre quatre-vingt-dix avec un visage à la fois doux et dur, suffisamment marqué par la vie pour me rassurer et encore assez frais pour me faire vibrer.
Plus les jours passent, plus je suis heureuse avec lui et notre vie sexuelle est à l’image de notre relation : elle s’enrichit chaque jour. Et que ceux qui me disent que le sexe est secondaire dans une relation pèsent bien leurs mots et calculent l’espérance de vie de leur couple.

Lors de notre première fois c’était très doux, nous allions tous les deux à la découverte du moindre recoin de l’autre, nous embrassant, nous caressant très longtemps, avant d’unir nos corps l’un à l’autre dans une étreinte très lente qui finalement nous a procuré à tous deux plus de plaisir cérébral que physique.
Les deux fois suivantes Jérôme est resté très soft et très axé sur mon plaisir. Mais ce qui était une preuve de délicatesse au début commençait à me peser ; j’avais envie qu’il prenne son pied lui aussi. J’avoue que j’avais un peu peur qu’il soit frustré, alors la fois d’après je l’ai provoqué, lui demandant ma position préférée et lui offrant la vue de mes fesses pour une première levrette.

Je suis d’ordinaire très clitoridienne, mais on dirait que les dieux ont façonné son sexe exactement à la taille de mon vagin et les va-et-vient de son membre en moi m’ont très vite arraché des cris de plaisir non simulés et j’ai eu mon premier orgasme dans cette position depuis des années. Excité par mes cris, Jérôme a continué à me pilonner de plus en plus fort, et tout a basculé lorsqu’emportée par cette vague je lui ai demandé de me claquer les fesses. Je crois que cela a été le tournant de notre relation. J’ai joui une deuxième fois en même temps que lui. Quelques secondes après notre orgasme, il me soufflait dans l’oreille :
Tu n’es pas si sage que tu en as l’air… Je crois qu’on va beaucoup s’amuser tous les deux.
Depuis, chose inédite, je prends mon pied de manière quasi systématique en levrette. J’adore sentir monter son excitation lorsqu’il me fesse et me traite de salope.
Dans quelques jours notre vie amoureuse va connaître un tournant : je vais rendre mon appartement et m’installer chez lui. En vérité cela ne sera que la régularisation d’une situation établie, puisque je dors chez lui presque quotidiennement depuis deux mois sauf quand, comme ces deux derniers jours, il se déplace au Nord de l’Europe pour gérer ses affaires.
Cet après-midi il m’a envoyé un SMS au bureau. Il disait :
Si on jouait ce soir pour mon retour ?
Je lui ai répondu :
Pourquoi pas ? Propose toujours.
Très bien, alors tu t’habilleras comme la petite assistante salope que tu es, ton tailleur et veste sans chemisier et sans dessous, chaussures à talons noirs, bas noirs. Tu m’attendras debout dans le salon, les yeux baissés et les bras dans le dos.
Et me voilà quasi prête, maquillée, la veste de mon tailleur laissant deviner mes seins nus, ma jupe légèrement remontée afin de la raccourcir, perchée sur de très hauts escarpins.
Je m’installe au milieu du salon, attendant mon homme qui selon son dernier SMS devrait être là dans moins de trois minutes. J’avais lu dans un magazine que « l’érotisme c’est vingt minutes de route. » Me voilà en train d’expérimenter une partie de cet axiome.
La porte s’ouvre. Il sourit à ma vue, instinctivement je cherche à ne pas rencontrer son regard et je baisse les yeux. J’ai eu le temps de voir qu’il porte le costume que je préfère, le noir électrique assorti d’une chemise blanche, cravate noire délassée. Il me contourne. Je ne vois plus que ses jambes. Il prend son temps, semble jouir du spectacle. Je le sens proche de moi. Il ne m’a pas encore touchée mais déjà la tension sexuelle est là. Il sort de mon champ de vision. J’entends le bruit d’un briquet et l’odeur d’une cigarette envahit la pièce. Dommage, j’adore sentir son parfum naturel. Il me laisse immobile le temps de savourer son poison. J’ai envie qu’il me touche, j’ai envie de le sentir. J’entends le bruit d’un mégot qu’on écrase, puis ses pas le ramènent vers moi.
Regarde-moi ! m’ordonne-t-il.
Pour la première fois depuis son retour je peux le contempler. Il est comme je l’avais entrevu à son arrivée, juste à croquer. Il sait que je le trouve beau et s’il m’a autorisée à le dévisager, c’est sûrement pour me provoquer un peu plus.
Es-tu prête à continuer ?
Oui.
Je crois que tu n’as pas bien compris. Réponds correctement, sinon on arrête tout et on va au cinéma.
Présentement la dernière chose dont j’ai envie c’est d’aller m’enfermer devant un écran, ce que je veux c’est être actrice de mon plaisir et du sien, alors je laisse échapper la seule réponse possible :
Oui Maître.
Il ne cherche même pas à masquer sa victoire, un grand sourire illumine son visage.
Je savais que tu étais intelligente et j’avais deviné que tu avais des prédispositions mais je voulais en être certain, dit-il en passant derrière moi.
Un voile noir s’approche de mon visage. J’ai eu le temps de voir que c’était sa cravate mais maintenant je suis aveugle. Il s’en est servi comme d’un bandeau.
Mets les mains dans le dos.
Je sens quelque chose de froid autour de mes poignets. Un claquement et me voilà menottée.
Un petit souvenir de Stockholm. Tu me diras, j’aurais pu les acheter sur Internet en France, mais l’inspiration m’est venue hier soir en passant devant un sex-shop pas loin de mon hôtel.
Je ne dis rien, je me laisse faire. C’est le jeu et de toute manière, entravée comme je suis, quelle peut bien être ma marge de manœuvre ?
Maintenant je sens ses mains sur moi, il écarte les pans de ma veste. Il effleure mon sein droit, puis le gauche. Une douce sensation me parcourt après une si longue attente, mais peut-être l’a-t-il deviné. Il s’empare maintenant avidement de ma poitrine et la malaxe. Je suppose que cela l’excite mais le mouvement est trop brusque pour m’être agréable, j’ai envie de lui dire d’aller plus doucement mais je n’en fais rien. Il stoppe net et je sens sa langue sur mon téton. À nouveau je suis troublée et laisse échapper un gémissement de satisfaction.
Sa langue est toujours sur moi lorsque je sens sa main s’immiscer sous ma jupe. Il la relève, je pense complètement. Je ne me vois pas mais je m’imagine : veste ouverte,

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents