Opération Barbie ninja
108 pages
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Opération Barbie ninja , livre ebook

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Description

Je m’appelle Rosalie Noël et j’ai un superpouvoir. J’arrive à me rendre invisible ! Bon, je ne disparais pas vraiment, disons que je passe complètement inaperçue. Physiquement je suis moyenne. J’ai un visage moyen, les cheveux brun moyen et les yeux brun moyen. Rien à voir avec la grande, blonde et très populaire Maélie la Barbie.
Jusqu’à récemment je m’accommodais plutôt bien de mon statut de fille sans intérêt, mais tout a basculé quand Antoine, mon demi-frère et meilleur ami, s’est fait taxer par Mikaël pas de cervelle, le frère jumeau de Maélie.
Prête à tout pour récupérer le bien d’Antoine, j’ai décidé d’infiltrer la bande des jumeaux M & M. Pour y arriver, Rosalie Noël deviendrait Rose Turner. Ce que j’ignorais cependant, c’était à quel point devenir une fille belle, drôle et fonceuse allait chambouler ma vie… et mon cœur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 mai 2017
Nombre de lectures 181
EAN13 9782897622527
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Illustration de la page couverture : Géraldine Charette
Conception de la couverture et infographie : Marie-Ève Boisvert, Éditions Michel Quintin
Adaptation numérique : Studio C1C4

La publication de cet ouvrage a été réalisée grâce au soutien financier du Conseil des Arts du Canada et de la SODEC. De plus, les Éditions Michel Quintin reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par procédé mécanique ou électronique, y compris la microreproduction, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

ISBN 978-2-89762-252-7 (ePub)
ISBN 978-2-89762-233-6 (papier)

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2017

© 2017, Éditions Michel Quintin inc.

Éditions Michel Quintin
Montréal (Québec) Canada
editionsmichelquintin.ca
info@editionsmichelquintin.ca
Comme d’habitude, je remercie ma famille et ma belle-famille pour l’amour et le soutien. Je tiens aussi à remercier ceux qui ont répondu à certaines de mes interrogations au cours de l’écriture de ce roman : Nicolas Julien, Marie-Hélène Hynes, Sophie Therrien, Marie-Ève André et Annik Théberge. Un merci spécial, aussi, au vrai Lapou, qui m’a inspiré celui de Rosalie. Enfin, merci à l’équipe des Éditions Michel Quintin et à Clément Martel pour la confiance et les suggestions.
J’appuie sur snooze pour la cinquante millième fois.
Une voix métallique résonne dans ma chambre.
— Rosalie Noël! Levez-vous! Vous êtes encerclée!
Je m’assois d’un coup dans mon lit. Un étrange bourdonnement me parvient de la fenêtre et l’ombre d’un ovni se profile entre les rideaux mal fermés. L’objet bouge encore et, cette fois, je reconnais le nez à motifs de camouflage d’un hélicoptère militaire. Pendant un instant, je me crois dans un film de guerre, mais je reviens vite à la raison. Cet engin est trop petit pour transporter de vrais soldats. Ce n’est qu’un des jouets téléguidés du capitaine.
Lorsque la voix pleine de friture retentit de nouveau, je me rends compte qu’elle ne vient pas de l’hélico, mais d’un vieux walkie-talkie posé sur mon bureau. Je me lève pour aller m’en emparer.
— Rosalie Noël! répète la voix. Levez-vous! Vous êtes…
— Ça va, capitaine! Je suis debout! dis-je en enfonçant la touche rectangulaire sur le côté de l’appareil.
Je l’apporte dans mon lit, où je me laisse tomber sur mes draps, prête à me rendormir pour neuf grosses minutes, soit jusqu’à ce que mon réveil se remette à hurler.
— Il vous reste exactement un quart d’heure pour vous préparer! reprend la voix du capitaine dans ma main droite.
Zut! Je me redresse pour jeter un coup d’œil au cadran. Les chiffres sont embrouillés. J’ouvre l’étui que je range sous mon oreiller et pose mes lunettes sur mon nez. Re-zut! Le capitaine a raison. Il est huit heures moins cinq, les cours commencent à huit heures trente et l’école se trouve à vingt minutes de marche. Faites le calcul.
Je me lève en vitesse, enfile mon uniforme et quitte ma chambre en coup de vent.
Paf! paf! paf!
Ça, c’est Lapou, mon lapin nain obèse, qui proteste en frappant le plancher de sa cage avec ses pattes arrière. Je reviens dans ma chambre et il insère son museau entre deux barreaux pour m’adresser un regard piteux. Je m’accroupis devant lui.
— Excuse-moi, mon pou! Je n’ai pas le temps de jouer, je suis pressée.
Lapou se met à pousser la porte de sa cage pour essayer de l’ouvrir. Ceux qui disent que les lapins nains ne sont pas les animaux les plus intelligents du monde manquent eux-mêmes de jugeote, si vous voulez mon avis.
— OK, OK! Tu peux te promener dans ma chambre si tu promets de ne pas ronger les meubles.
Les pattes de mon lit, de ma commode et de mon bureau sont couvertes de traces de dents, ce qui fait enrager mon père et Mac Linh, ma belle-mère. Je soulève le crochet qui empêche la porte grillagée de s’ouvrir. Lapou bondit à l’extérieur et renifle le sol en quête de nourriture. Je sors de sa cage le bol qui contient sa moulée. Il se jette dessus. À le voir s’empiffrer, on jurerait que le récipient était vide voilà deux secondes et qu’il vient magiquement de se remplir.
Bon, d’accord, ceux qui disent que les lapins nains ne sont pas les animaux les plus intelligents du monde ont peut-être raison.
— Bye, pou! dis-je en quittant la pièce.
Je referme derrière moi et glisse un œil dans la chambre d’Antoine, juste en face. Il n’y a personne. Son lit est fait et son pyjama est soigneusement plié sur son oreiller. Il peut bien se faire traiter de nerd à l’école! Je sais bien qu’il n’existe aucun lien entre le fait d’être soigneux et celui d’être nerd , mais avouez que vous ne connaissez personne qui plie son pyjama et le place sur son oreiller tous les matins. Et, tant qu’à y être, avouez que vous ne connaissez personne qui part une heure et demie avant le début des cours pour aller photographier des insectes et des araignées (parce que, non, ce n’est pas la même chose, Antoine me l’a assez répété).
Antoine, c’est mon meilleur ami . Enfin, je ne sais pas si on peut dire que quelqu’un est notre meilleur ami si on n’en a pas d’autres. C’est aussi mon demi-frère. Le walkie-talkie, c’est pour lui parler lorsque nous sommes chacun dans notre chambre. J’imagine qu’il a remis le sien au capitaine ce matin, pour s’assurer que je ne me lève pas trop tard.
Après un passage éclair aux toilettes, où je ne prends ni le temps de me laver ni celui de me peigner, je dévale les marches en essayant d’enfiler ma veste et de mettre mon sac sur mon épaule en même temps. Dans ma gesticulation, j’accroche mes lunettes qui dégringolent dans le salon, au rez-de-chaussée, où j’aperçois les pantoufles de laine de mamie Nanette, qui sirote une tasse d’eau chaude, de mamie tricot, l’auteure des pantoufles, et de papi bedaine, qui engloutit un bout de saucisson malgré l’heure matinale.
— Encore en retard, Zaza? fait la voix ironique de mon autre frère, enfin, de mon vrai frère, Benjamin.
Il roule son fauteuil jusqu’à l’endroit où ont atterri mes lunettes et, une main sur une de ses roues, il étire son autre bras pour les ramasser. Je m’écrie :
— Pas besoin! Je vais le faire!
J’ai toujours peur qu’il bascule, quand il se penche autant. Il attrape mes lunettes et me les tend. Les traits de son visage sont flous, mais je devine qu’il lève les yeux au ciel. Il ne supporte pas que je l’empêche de faire quelque chose. En fait, il déteste que qui que ce soit tente de faire quoi que ce soit pour lui.
Je remets mes lunettes en le remerciant et me dirige vers la cuisine pour y prendre un truc à manger. Au passage, je salue les trois aînés assis dans les chaises berçantes. Mamie Nanette me répond en levant sa tasse, mamie tricot en agitant une de ses aiguilles et papi bedaine en prenant une nouvelle bouchée de saucisson.
— Je ne peux pas aller te reconduire, m’informe Benjamin en faisant pivoter son fauteuil pour me suivre, mais je pourrais aller vous chercher après l’école, si vous voulez. Je rencontre Christophe en début d’après-midi. On va exercer nos tirs en vue du prochain match. Je pourrais arrêter au Collège sur le chemin du retour.
— Tu as un match? Contre une autre équipe?
Benjamin fait pencher le dossier de son fauteuil pour tenir en équilibre sur ses roues arrière. Ça fait à peine un an et demi qu’il a perdu l’usage de ses jambes, mais il est déjà aussi habile sur quatre roues que sur deux pieds. Il esquisse un sourire en coin.
— Oui, Zaza, c’est ça un match, deux équipes qui s’affrontent.
Je me mordille la lèvre sans faire de commentaire. Si je lui révèle mes inquiétudes, on va finir par se chicaner et ça ne me tente pas. J’ouvre le réfrigérateur et empoigne le lunch que je me suis fait la veille. Je le lance dans mon sac d’école avant d’attraper la bouteille de jus d’orange et d’en boire une lampée au goulot.
— Je vais vous attendre dan

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