Êtes-vous un surdoué qui s’ignore ?
74 pages
Français

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Êtes-vous un surdoué qui s’ignore ? , livre ebook

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Description

Vous vous sentez différent des autres, incompris par la société, en perpétuel décalage avec votre environnement ? Vous n’êtes pas nécessairement fou, ni ne présentez forcément un trouble du comportement, vous êtes peut-être tout bonnement doté d’une très haute intelligence, celle qui caractérise les surdoués.

Si vous aimez la solitude, si vous adorez procrastiner et philosopher sur des sujets existentiels de la vie, si vous vous intéressez à la philosophie, à la psychologie et aux Hommes, et si vous pensez que votre patron est un idiot, ce livre est fait pour vous !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 août 2019
Nombre de lectures 7
EAN13 9782414375110
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-37522-6

© Edilivre, 2019
Êtes-vous un surdoué qui s’ignore ?
 
 
On les appelle haut potentiels, multi potentiels, zèbres, surdoués ou encore neuro-atypiques. Dotés d’un QI généralement supérieur à 130, doublé d’une hypersensibilité qui décuple leurs émotions, les hp représenteraient aujourd’hui 2,3 % de la population. Mais qui sont ces surdoués ? Qu’est ce qui les caractérise et comment les reconnaître ?
« C’est plus intéressant dans ma tête qu’à l’extérieur ». Voilà en une phrase comment l’on pourrait résumer un surdoué. Vous l’ignorez peut-être, mais autour de vous, parmi votre famille, vos proches ou votre cercle d’amis, se cachent à coup sûr un ou plusieurs surdoués. Ou peut-être êtes-vous vous même surdoué sans le savoir !
2,3 % de la population, c’est 1 personne sur 40. Nous en croisons donc tous les jours. Ces gens qui pensent plus vite, différemment, avec un mode de pensée en arborescence, passant facilement d’une idée à une autre grâce à leur imagination, là où ceux qu’on appelle les « normo-pensants », les 97,7 % de la population restante, raisonnent avec une pensée linéaire grâce à une déduction logique, mais sans association d’idées. Les hp sont dotés d’une grande capacité d’analyse et d’observation, d’un sens du détail extraordinaire, d’une très grande mémoire, d’une curiosité exceptionnelle, d’un self control impressionnant. Ils possèdent une forte intuition et une très grande empathie, pouvant ressentir presque physiquement l’état émotionnel d’une personne située dans la même pièce. Ils ont des valeurs nobles et des idéaux élevés, un haut sens de la justice et de la morale. Ils sont très exigeants avec eux même. Ils peuvent se parler à haute voix, ou éclater de rire tout seul, tellement leur monde intérieur est riche. Ce sont des êtres engagés, en quête de sens permanent, avec un fort besoin d’autonomie, de créativité et une forte auto-motivation. Ils prennent souvent des sentiers battus, à rebours de la masse, préférant la liberté à la sécurité. Leurs capacités cognitives très supérieures à la moyenne et leur intelligence émotionnelle en font des personnes à fort potentiel, capable de réussir dans presque n’importe quel domaine : professionnel, financier, sentimental, associatif…, pour peu qu’ils en aient envie, y trouvent du sens et s’en donnent les moyens. Ils utilisent autant leur cerveau droit, centre de la créativité et des émotions, que leur cerveau gauche, pour résoudre un problème logique et rationnel.
On pourrait les envier à première vue. Néanmoins, les hp souffrent pour une large majorité d’entre eux d’un sentiment de décalage. Ils se sentent incompris et rejetés par les autres. Ils sont mal à l’aise en société et sont souvent tentés de porter un masque, un faux-self, pour donner le change, paraître dans la norme et cacher leur différence. Vivre en société les épuise. Ils vont ainsi tout faire pour ne pas se faire remarquer, pour se faire oublier dans un groupe et se fondre dans la masse, tout en étant très observateur sur ce qui se passent autour d’eux, avec un champ de vision à 360° et des oreilles à l’affût. Et vous, êtes-vous un surdoué qui s’ignore ?
Cela paraît invraisemblable de prime abord mais c’est pourtant une réalité. Il n’est pas rare que de nombreux hp s’ignorent en tant que tels. Et la souffrance n’en est souvent que plus grande. Pourquoi ? Parce ces hp ont passé toute leur vie à se questionner, à se remettre sans cesse en question, à s’interroger sur leur singularité, à savoir pourquoi ils étaient si différents des autres. Et finalement, à se demander s’ils n’avaient pas un problème.
L’intelligence, aujourd’hui encore, demeure une notion abstraite et complexe, difficilement mesurable et quantifiable. Le QI, le quotient intellectuel mis en place par les travaux d’Alfred Binet au début du XX e siècle, ne mesure qu’une partie limitante de l’intelligence : l’intelligence cognitive aussi appelée intelligence logico-mathématique, qui ne prend pas en compte l’intuition, le ressenti ou l’aspect créatif. Mozart ou Léonard De Vinci n’étaient-ils pas des génies pour autant ?
Le QI est représenté traditionnellement par une courbe de Gauss, où la moyenne se situe à 100 selon l’échelle de Wechsler. Entre 85 et 115 se trouve 70 % de la population. On parle ensuite d’écart type tous les 15 points. A partir de deux écarts types, soit 100 + 15 + 15 = 130, on tend à s’éloigner à un point tel de la moyenne que l’on peut supposer être en présence d’une personne surdouée. De même qu’une personne avec un QI inférieur à 70 peut être appréhendée comme déficiente mentale. Il ne s’agit à ce stade que d’une hypothèse, car le haut quotient intellectuel n’est pas le seul facteur discriminant pour identifier un surdoué. L’autre aspect indélébile qui caractérise un surdoué est son hypersensibilité ou son hyperémotivité. On parle alors d’intelligence émotionnelle, d’intelligence intuitive ou d’intelligence du cœur. Entre une personne qui serait dotée « seulement » d’un haut QI et un surdoué, la différence réside dans l’émotion. Le surdoué utilise cette dernière au moins au temps que sa raison dans la vie de tous les jours. En clair, un surdoué pense autant avec son cœur qu’avec sa tête.
Les hp qui s’ignorent ont un potentiel incroyable, ils sont capables d’accomplir de très grandes choses s’ils s’en donnent les moyens, mais ils gâchent souvent leur potentiel par manque de confiance en eux, parce qu’ils n’ont pas conscience de leur don. C’est paradoxal, mais le surdoué doute de lui-même et de ses aptitudes. Il n’est pas rare non plus de voir des hp diagnostiqués bipolaires, hyperactifs ou schizophrènes par un psychanalyste ou un psychothérapeute. La prise en charge peut conduire à l’internement en hôpital psychiatrique. Les conséquences sur la santé mentale du hp sont alors dramatiques.
On les pense fous. Ils se rapprochent en réalité du génie, ou plutôt de ce que l’on assimile au génie : une vision, une obsession, un but à atteindre. D’ailleurs la frontière entre génie et folie est mince, car comme le dit Aristote : « Il n’y a point de génie sans un grain de folie. » Récemment aussi, j’ai entendu cette phrase que j’aime beaucoup. « Le talent, c’est de réussir à faire ce que la plupart des autres trouvent difficile à faire. Le génie, c’est de réussir à faire ce que ceux qui ont du talent trouvent impossible à faire. »
Génie… Reconnaissons cependant que le terme est un peu provocateur. Il convient de peser chacun de ses mots dans notre société actuelle, où l’usage de certains termes est devenu usuel à tord, à l’exemple du mot « étonné », qui au sens littéral signifie « être frappé par la foudre ». Étonnant n’est-ce pas ?
Aparté terminée, pour la suite de cet ouvrage, nous parlerons désormais de hp pour haut potentiel, qui est sans doute le qualificatif le plus approprié pour définir la catégorie de personnes dont on parle ici. On emploie également le terme zèbre car cet animal possède des rayures qui le distingue instantanément des autres animaux de la savane. Chaque zèbre possédant un modèle unique de rayures. Un peu comme les hp qui appartiennent à la même famille des surdoués, mais où chaque individu est unique. Comme l’explique la thérapeute Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste des surdoués et auteur du livre « Trop intelligent pour être heureux », les surdoués ne sont pas tellement quantitativement plus intelligents mais le sont sans doute qualitativement.
Une étude intéressante a montré qu’il existait une corrélation entre vitesse de transmission de l’influx nerveux au niveau des synapses (connexion entre deux neurones) et le QI. Plus le QI d’une personne est élevé, plus les informations circulent rapidement dans son cerveau.
Comment devient-on hp ?
A ce stade, j’ai lu et entendu s’affronter deux hypothèses. La première, est celle selon laquelle la douance ne s’acquiert pas avec le temps mais demeure innée. Par conséquent, il n’existerait pas un apprentissage de la douance mais on serait surdoué dès l’instant où l’on vient au monde. Des études ont d’ailleurs montré qu’il existait une corrélation entre les capacités intellectuelles et l’hérédité. Même s’il n’existe à ce jour aucun travail achevé, les chercheurs sont assez unanimes pour s’accorder à dire que le facteur génétique influencerait à hauteur de 50 % les capacités intellectuelles d’un individu. Ainsi, il n’est pas rare de retrouver plusieurs hp au sein d’une même famille, entre les frères et sœurs ou entre un parent et l’enfant.
Les mêmes chercheurs ont tenté de repérer si certains gènes pouvaient coder l’intelligence, ou à minima influencer celle-ci, grâce à une étude menée sur des jumeaux monozygotes et dizygotes. Les résultats s’avèrent peu concluants. Néanmoins, il semble qu’une personne dont le QI atteint 120 présenterait toutes les bonnes versions d’allèles de gènes prédisposant à l’intelligence. Au delà de 120, un QI supérieur ne s’expliquerait plus par le facteur génétique, mais uniquement par le facteur environnemental.
L’autre théorie s’appuie sur la thèse du docteur Caroline Goldman soutenue en 2007. Lors des premiers mois après la naissance, certains nourrissons délaissés et souffrant d’un manque d’attention de la mère, n’auraient que deux options. Sombrer dans une dépression existentielle et mourir, ou surmonter cette dépression par la compréhension du monde extérieur. A cet âge encore précoce, un enfant est incapable de survivre s’il est laissé seul à lui-même. L’enfant se sentant en danger et ne pouvant compter sur une sécurité maternelle, il n’aurait d’autre choix que de compter sur lui même, et donc une introspection forcée et un déve

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