L inspection sanitaire en abattoirs : mission d audit de modernisation
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Description

Le présent rapport fait partie de la cinquième vague d'audits de modernisation lancés en octobre 2005 dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui introduit une démarche de performance, visant à faire passer l'Etat d'une logique de moyens à une logique de résultats. Les audits sont réalisés sous la co-maîtrise d'ouvrage du ministère intéressé (qui s'appuie sur le secrétaire général et ses équipes de modernisation) et du ministère chargé du budget et de la réforme de l'Etat (qui s'appuie notamment sur la direction générale de la modernisation de l'Etat).

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Publié par
Publié le 01 mars 2007
Nombre de lectures 32
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Inspection générale de l’administration
n° PAM 07-005-01
Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux
Mission d’audit de modernisation
Rapport
sur
l’inspection sanitaire en abattoirs
Ramiro RIERA Inspecteur général de l’administration
Anne-Marie VANELLE Inspectrice générale de la santé publique vétérinaire
Etabli par
Philippe QUEVREMONT Ingénieur général du génie rural et des eaux et forêts
Chloé MIRAU Inspectrice de l’administration
Avec le concours d’Elsa KMIECIK, stagiaire IEP Paris à l'Inspection générale de l'administration
- Mars 2007 -
L’inspection sanitaire en abattoirs
Inspection générale de l’administration – Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux
L’inspection sanitaire en abattoirs
2.Constats ¾Malgré le caractère prioritaire de la mise en conformité des abattoirs, le projet annuel de performance du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation»Loi dede la ts de i Finances ne comporte pas d’objectif ou d’indicateur dédié. ¾Le rôle majeur des professionnels et leur responsabilité est à développer dans la mise aux normes sanitaires de ce secteur de production. ¾L’exercice des contrôles est assuré ; un pilotage renforcé au plan central et déconcentré est à Audmettre en place pour faire évoluer et moderniser le système selon les nouvelles dispositions communautaires. ¾Le système actuel de redevance sanitaire forfaitaire versée par les responsables d’abattoirs n’incite pas à l’économie des coûts de contrôle.
Propositions
Con s t a ts
1
M INEFI - DGM E - 2007
Synthèse
Ministère de l'agriculture et de la pêche io1n.Cadre de l’audit : un nouveau droit alimentaire européen ¾L’inspection sanitaire en abattoirs est un dispositif agissant dans le domaine de la protection de la santé humaine et de la prévention des maladies animales. isat¾Le nouveau droit alimentaire européen adopté entre 2002 et 2004 introduit des évolutions de fond dans les orientations de ces contrôles. ¾La législation communautaire actuelle dispose que les contrôles officiels en abattoirs ne peuvent pas être délégués à des organismes tiers.L’inspection est effectuée par l’équivalent de 1500 ETP dernrattachés aux directions départementales des services vétérinaires (DDSV), services déconcentrés du ministère chargé de l’agriculture . ¾qui couvreLes contrôles officiels en abattoirs doivent être financés par une redevance ou taxe moles dépenses engagées par l’État à ce titre.
M INEFI - DGM E - 2007
Ministère de l'agriculture et de la pêche io3n.Recommandations ¾Faire évoluer le financement des contrôles officiels en sortant du système forfaitaire : mettre en place une tarification qui repose sur les caractéristiques propres de chaque abattoir qui isat déterminent les besoins en contrôle . ¾Sécuriser l’édifice juridique : désigner formellement les autorités compétentes centrale et déconcentrées et l’entité nationale d’audit des services chargés des contrôles officiels. ¾Faire de la mise aux normes un chantier prioritaire : instaurer un classement sanitaire des abattoirs qui repose sur des audits harmonisés effectués par des spécialistes pluri-régionaux, disposer de dernsanctions administratives mieux graduées, abandonner la notion de plan d'équipement du territoire en abattoirs et diffuser un bilan annuel de l’équipement. mo ¾Développer le pilotage aux niveaux central et déconcentré : système d’information et gestion des ressources humaines en abattoirs, création d’une cellule nationale d’appui technique aux services déconcentrés. ¾Adapter les modalités techniques des contrôles officiels aux nouvelles dispositions communautaires et développer des projets pilotes appuyés sur une expertise scientifique qui en ts de garantisse le niveau de maîtrise sanitaire. i 4.Impacts attendus et échéances : 2007-2010 ¾Mise en conformité de la filière d’abattage à la nouvelle législation communautaire. Aud ¾Adaptation du système d’inspection sanitaire aux nouvelles données scientifiques en garantissant un niveau sanitaire au moins équivalent. ¾Mise en place d’une taxe d’abattage qui couvre les frais engagés par l’Etat pour les contrôles officiels. ¾Mise en place d’un système de mesures incitant les professionnels à renforcer leur rôle dans la maîtrise sanitaire du secteur des abattoirs.
2
Inspection générale de l’administration – Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux
Commentaires
Eléments de périmètre
Recettes
Redevance sanitaire
PERIMETRE FINANCIER
Impact économique sur la filière des abattoirs français
Nombre
PRINCIPAUX ELEMENTS DE PERIMETRE DE L'AUDIT
Autres dépenses (préciser)
2 4,2 M €
60,5 M €
-
-
Commentaires
Dépenses de fonctionnement
1 Chiffre de 2004 2 Chiffre hors fonction support, comportant uniquement les frais d’analyse et de blanchissage
L’ensemble des consommateurs du territoire français et des pays vers lesquels sont exportées les viandes françaises
Dépenses d'investissement
Impôts
Subventions
Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de l’alimentation
Programme 206, sécurité sanitaire des aliments – Responsable de programme : le Directeur général de l’alimentation, au ministère de l’agriculture et de la pêche
Eléments de périmètre de l'audit
Dépenses d'intervention
Service(s)
Montant (en millions d'euros)
Nombre d'agents (en ETP)
Sécurité sanitaire des viandes et produits à base de viandes
Adaptation du système officiel d’inspection sanitaire dans les abattoirs à la nouvelle législation communautaire
PERIMETRE PHYSIQUE
1 50 M €
Dépenses de personnel
Amendes
Autres recettes
Commentaires
EFFECTIFS CONCERNES
Mise en conformité à la nouvelle législation communautaire ; impact sur la restructuration de la filière
1 517 ETP (contrôleurs officiels en abattoirs)
603 abattoirs communautaires et 1 387 abattoirs de petite taille dits « loco-régionaux »
1 517
Numéro
Axe 1
Recommandation 3 1-12
Recommandation 1-13
Recommandation 1-14
Recommandation
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS
Pages du rapport
Responsables de mise en œuvre
Calendrier d’exécution
Développer des outils permettant de piloter le chantier de modernisation de l’inspection sanitaire en abattoirs et de mise en conformité de la filière d’abattage à la nouvelle législation communautaire
Définir au sein de la DGAL une organisation de travail adaptée à la conduite du projet stratégique.
Orienter l’échelon central sur le pilotage et dégager les ressources humaines nécessaires par transfert de travaux techniques et d’analyse des risques, ces derniers relevant de la compétence de l’AFSSA.
Mise en place d’audits servant au classement sanitaire national : - Constituer une équipe de spécialistes en charge des audits pluri-régionaux d’abattoirs ; - Confier leur coordination et leur pilotage à une cellule nationale d’appui technique, en lien étroit avec l’autorité hiérarchique des DDSV concernés ; - Elaborer une grille nationale d’audit ; - Former les agents de contrôle en abattoirs à l’audit des bonnes pratiques d’hygiène et de l’HACCP pour accompagner le développement de ces audits pluri-régionaux.
46
46
47
DGAL
DGAL - AFSSA
Secrétariat général- DGER-DGAL – Ecoles nationales vétérinaires – Ecole nationale des services vétérinaires -INFOMA
3 Le premier numéro correspond à celui de l’axe, le second numéro correspond à celui de la recommandation tel que figurant dans le corps du rapport.
2007
2007
2008
Recommandation 1-15
Recommandation 1-16
Recommandation 1-17
Recommandation 1-18
Elaborer les critères d’organisation de la production des abattoirs sur lesquels vont reposer la gestion des ressources humaines et le financement des contrôles officiels.
Adapter le système d’information de la DGAL : - Retenir la gestion des affectations opérationnelles (GAO) et l’information sur la chaîne alimentaire (ICA) en provenance des élevages comme des priorités dans le développement du système d’information SIGAL. - Exploiter de façon économe les informations déjà existantes, dans la mise en place de l’ICA, afin d’éviter que les éleveurs n’aient à fournir les mêmes informations à plusieurs interlocuteurs.
Engager les directeurs départementaux des services vétérinaires à s’investir pleinement dans le management des équipes de contrôle officiel en abattoir, en mettant notamment en place des audits d’organisation annuels.
Investir formellement le vétérinaire officiel responsable pour l’abattoir, des fonctions de management de proximité.
48
48
52
53
Secrétariat général (IGVIR)-DGAL
Secrétariat général - DGAL
Secrétariat général (IGVIR)-DGAL
DGAL
2007
2008-2009
2007
2007
Axe 2
Recommandation 2-1
Recommandation 2-2
Recommandation 2-3
Recommandation 2-4
Mettre enplace une taxe sanitaire d’abattage conforme aux dispositions communautaires,qui couvre les frais engagéspar l’Etat pour les contrôles officiels et qui incite à la modernisation de la filière d’abattage et de l’organisation des contrôles officiels
Remplacer l’actuelle redevance sanitaire par une taxe sanitaire assise sur les critères d’organisation productive de chaque abattoir.
Introduire un indicateur dans le programme annuel de performance (PAP) du programme 206 : ratio dépenses des contrôles officiels en abattoir / taxe sanitaire, l’objectif étant d’être proche de 1.
Intégrer parmi les éléments déterminant l’assiette de la taxe sanitaire un critère complémentaire de niveau sanitaire, pour permettre, le cas échéant, de déroger au plancher communautaire pour les établissements de niveau sanitaire élevé, sous réserve de ne pas tomber en deçà des coûts réels d’inspection.
Lancer une mission d’expertise interministérielle complémentaire sur les modalités de mise en œuvre des réformes proposées par le présent rapport dans le domaine du financement des contrôles officiels.
39
39
40
40
DGAL - DGI
DGAL - DGI
DGAL - DGI
Secrétariat général et DGAL DGI
2007-2010
2007
2008
2007
Axe 3
Recommandation 3- 5
Recommandation 3-6
Recommandation 3-7
Axe 4
Recommandation 4-8
Recommandation 4-9
Recommandation 4-10
Sécuriser le corpus juridique national au regard de la nouvelle réglementation sanitaire communautaire
Elaborer sans tarder un texte dressant la liste des autorités compétentes au sens du règlement (CE) n° 882/2004.
Définir rapidement un cadre territorial adaptant l’organisation administrative existante aux enjeux nés de l’entrée en vigueur de la législation communautaire.
Mettre en conformité la désignation de l’organisme d’audit interne avec les dispositions communautaires.
41
42
43
Secrétariat général – Service des affaires juridiques - DGAL
Secrétariat général – Service des affaires juridiques - DGAL
Secrétariat général – Service des affaires juridiques – CGAAER - DGAL
2007
2007
2007
Mettre en place un système de mesures incitant les professionnels à renforcer le sanitaire dans le secteur de l’abattage
Recommander aux préfets d’assurer le suivi de la mise aux normes de chaque abattoir et d’accompagner l’éventuel constat du non-respect des échéanciers d’un arrêté préfectoral de mise en demeure.
Mettre en place, en partenariat avec les organisations professionnelles, un programme national de communication sur la mise aux normes.
Adopter, pour les agréments sanitaires, un régime de sanctions administratives proche de celui des installations classées (mise en demeure préfectorale, recours obligatoire à une expertise externe, travaux d’office, consignation de sommes).
44
44
44
DGAL
Secrétariat général – Direction de la communication – DGAL – Représentants professionnels
Secrétariat général – Service des affaires juridiques - DGAL
2007
2007
2008
Recommandation 4-11
Axe 5
5-19
5-24
Axe 6
6-20
Abandonner la notion de plan d’équipement en abattoirs ; établir un bilan annuel de l’équipement ; mesurer l’adéquation aux besoins sur la base minimale d’un fonctionnement des équipements à temps complet.
45
DGPEI
2007
Garantir la fiabilité des contrôles officiels en abattoirs par la mise sous assurance qualité des services
Faire progresser la démarche d’assurance 53 DGAL 2007 qualité au sein des abattoirs. Secrétariat général- DGAL-DGER- Ecoles nationales Bâtir un plan de formation spécifique 61 vétérinaires- Ecole nationale 2007-2009 pluriannuel. des services vétérinaires-INFOMA Développer des modalités d’inspection adaptées aux évolutions scientifiques, dans la conformité au droit communautaire et avec l’objectif d’un niveau de sécurité sanitaire au moins équivalent au système actuel Mise en œuvre des nouvelles dispositions communautaires en matière de contrôles officiels en abattoirs : - distinguer clairement ce qui relève de la mise en conformité du système d'inspection à nos obligations communautaires de ce qui relève d’un 57 DGAL 2007-2009 projet pilote mené dans le cadre de mesures nationales ; - conduire la mise en conformité au nouveau droit communautaire en lien étroit avec les perspectives d’évolution de ce droit, présentes et à venir.
6-21
6-22
6-23
Identifier un programme encadrant la participation des employés d'abattoirs de volailles aux tâches d'inspection.
Mettre en place un projet pilote dans la filière volailles :
Bien séparer dans la conduite du projet pilote dans les abattoirs de volailles les éléments de mise en conformité, des éléments scientifiques d'analyse des risques et de gestion du risque spécifiques au projet.
Mettre en place un projet pilote dans la filière porcine :
Individualiser spécifiquement le projet pilote au sein du programme de rénovation de l’inspection dans la filière porcine et mettre en place un soutien scientifique dédié à la conception et au suivi de la phase test qui devrait commencer en 2007.
57
58
59
DGAL
DGAL
DGAL
2007-2008
2007-2010
2007-2010
Amélioration attendue
Numéro des recommandations correspondantes
1-12 1-13 1-14 1-15 1-16 1-17 1-18 2-1 2-2 2-3 2-4 3-5
3-6
3-7
4-8 4-9 4-10 4-11 5-19 5-24 6-20
6-21 6-22 6-23
PRINCIPALES AMELIORATIONS QUALITATIVES ATTENDUES
Citoyen
X
X X X
X X
4 Usager
X X X X X X X
X X X X
X X X
Principaux bénéficiaires 5 Contri- Agents Autres(préciser)buable
X X X X
X X X X X X
X
X X X X X X
X X X
Communauté européenne
Communauté européenne
Communauté européenne
Communauté européenne
4 Comprendre ici les exploitants d’abattoirs. 5 Administration centrale (Direction générale de l’alimentation) et services déconcentrés (notamment les contrôleurs officiels en abattoirs).
Nature de l'amélior ation attendue (*)5-7-8 2-6-7-8 9 2 5-7-8 2-7-8 8 2 5-6-7 2 2 9
9
9
7-8 6 7-8 6-7 5-7 2-7-8 9
2-7 5-7-8 5-7-8
Indicateur(s) de mesure envisageable(s)
Harmonisation Application de la législation communautaire Application de la législation communautaireApplication de la législation communautaireApplication de la législation communautaire
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